Se prononçant ce samedi 09 Avril 2022, au sujet des mesures prises par l’hôtel de ville sur l’interdiction des taxi-motos au centre ville de Lubumbas. Le Président de l’Assemblée provinciale Michel Katebe, a dénoncé de prime abord, cette situation qui a créé des remous sociaux avec notamment des marches qui se sont intensifiées à travers la ville de Lubumbashi. Et a appelé en même temps les conducteurs des taxi-motos à éviter la manipulation politicienne.
‹‹ Je nous rappelle que, nous devons tous ensemble éviter la manipulation politique dans notre travail, car tous nous sommes à la recherche du développement de notre pays et de notre province. Notre soucis, c’est de voir le Chef de l’État réussir son mandat et qu’il puisse avoir la possibilité d’avoir un autre. Et pour celà, nous devons nous discipliner pour faire respecter notre président de la République ››, a fait savoir, Michel Katebe Ngoy, président intérimaire de l’assemblée provinciale du Haut-Katanga devant plusieurs centaines des motards venus l’écouter au bâtiment du 30 Juin, siège de l’organe délibérant du Haut-Katanga.
Concernant les conducteurs des taxi-motos arrêtés lors des manifestations de contestation à Lubumbashi, le Président de cette première institution provinciale a laissé entendre qu’ils seront libérés la semaine prochaine, et que les mesures prises par l’hôtel de ville sur le périmètre à respecter doivent être appliquées sans aucune faille.
Pour ce qui est de deux associations d’encadrement des conducteurs des taxi-motos suspendues par l’hôtel de ville à la suite des dégâts lors des marches, pourront reprendre leurs activités mercredi prochain. Et que celà se fera selon le respect de certains prescrits qui seront définis lors d’une rencontre entre les deux structures, le bureau de l’Assemblée et la mairie de Lubumbashi.
Rappelons que la mairie de Lubumbashi a interdit il y a peu, l’entrée au centre ville de Lubumbashi, principalement à la place de la poste des conducteurs des taxi-motos. Une mesure qui a occasionné une série des manifestations de contestation de la mesure de l’autorité urbaine. Certains conducteurs des taxi-motos avaient même été interpellés par les services de sécurité.
Jeff KALALA