L’organisation internationale MGR (Minority Right Group) a produit un rapport selon lequel certains écogardes et FARDC auraient mutilés les peuples autochtones.
A en croire ce rapport, ces allégations remontent entre 2019 et 2020 au sein du Parc National de Kahuzi Biega.
En réaction à ce rapport, le Parc National de Kahuzi Biega évoque des propos diffamatoires et infondés.
Dans une adresse à la presse, Hubert Mulongoy, le chargé de communication de PNKB, est revenu sur le contenu de ce rapport.
‹‹ Ces allégations sont déclarées exclusivement par Robert enquêteur de cette organisation internationale, MGR et certaines ONGs accompagnatrices des Batwa à la quête du financement et non les soi disant victimes des droits de l’homme dont les Batwa y compris d’autres communautés locales ››, réplique le Parc National de Kahuzi Biega.
Le Parc National de Kahuzi Biega parle de fausses allégations.
‹‹ Cette allégation de MGR est une fausse déclaration et sans fondement étant donné que dans la tête de Mr Robert, règne une confusion sur les actes posés par les ADF ainsi que d’autres forces et groupes armés opérant à Béni par rapport au professionnalisme des militaires congolais ››, rebondit le PNKB.
Des environnementalistes sous menace
Plusieurs organisations actives dans l’environnement disent être sous menaces pour avoir critiqué ce rapport.
‹‹ Ils nous menacent de rompre les financements une fois nous critiquons ce rapport ››, s’est confié le responsable d’une organisation de défense des droits de l’environnement du Sud-Kivu.
‹‹ J’ai reçu plusieurs appels avec menaces une fois je me prononce, il y aura des inconvénients négatifs. Nous sommes soumis au silence mais ce rapport est faux ››, explique un autre qui a préféré garder l’anonymat.
Cette enquête est sortie alors que plusieurs actions sont menées pour mettre fin à l’exploitation minière illégale et illicite au sein de ce patrimoine mondial.
Nombreux estiment que c’est l’une de cause qui ont poussé à la sortie de ce rapport vu que les creuseurs seraient utilisés par plusieurs mains noires.
Bahizire Shukuru, à Kivu