Les agents et travailleurs de la Commission du contrôle de traçabilité minière dans la province du Lualaba sont descendus dans les rues pour protester contre ce qu’ils qualifient de d’injustice sociale de la part du gouvernement provincial du Lualaba.
Au total, 220 personnes se retrouvent à la croisée des chemins car ayant été poussés au chômage. Ils sont dans la rue pour réclamer le paiement de leurs salaires de plus de six mois de services rendus au sein de ce service, message que l’on pouvait lire sur différents calicots.
‹‹ Nous avons été renvoyés comme ça. Le service qui nous employait a été supprimé de par Mme le Vice Gouverneur du Lualaba. Et pourtant, si beaucoup aujourd’hui parlent de l’augmentation des recettes au Lualaba, c’est grâce à ce service qui a su générer. Mais nous qui étions ressources humaines, nous avons été remercié en monnaie de singe ››, peut-on lire sur ces calicots.
Aussi dénoncen t-ils le désordre de la prime qu’ils étaient censés recevoir.
‹‹ Notre salaire était fixé à 400$, puis augmenté à 600$. Un salaire réel sur les papiers, mais une utopie à nos car, depuis plus de 6 mois, personne d’entre nous n’a reçu son salaire. Comment expliquer que cette prime reconnue dans le budget rectificatif par l’Assemblée provinciale du Lualaba n’a jamais été touchée par nous ›› expliquent ces agents.
Ces derniers ont été rencontrer à l’assemblée provinciale le Président de cette première institution provinciale qui, de son côté, les a invité au calme pour ne pas créer des troubles sur la ville. Les marcheurs sont sortis du bureau avec promesse d’y revenir le mardi de la semaine prochaine, pour une nouvelle rencontre avec Louis Kamwenyi Tumbu, Président de l’organe délibérant du Lualaba.
Pour rappel, le travail sur terrain de cette commission de contrôle de traçabilité Minière a été suspendu depuis le 16 Mars dernier. Un service qui était créé sans soubassement juridique et qui a fonctionné pendant près de dix mois dans l’illégalité.
Surveillance.cd