Arrêté le 12 Avril dernier par les services de sécurité de la province du Haut-Katanga, le président du Forum national de la jeunesse Patrick Katengo, n’a toujours pas retrouvé sa liberté et, est à la disposition de l’auditorat militaire garnison de Lubumbashi.
Après avoir passé 48 heures à l’auditorat militaire de Lubumbashi, les proches de l’ambassadeur universel de la paix renseignent que depuis le jeudi 14 Avril dans la soirée, Patrick Katengo a été transféré dans un centre hospitalier pour des soins intensifs car, l’état de sa santé s’était détérioré.
‹‹ Notre Président n’a pas été libéré. Il avait présenté des signes d’essoufflement, ce qui a obligé l’auditorat à le transférer pour des soins à l’hôpital où il est sous bonne garde des militaires. Nous ne savons pas ce qui le dérange, nous attendons encore les résultats de la part des médecins », a déclaré Simon Pierre Kalenga, représentant provincial de FNJ joint au téléphone par Surveillance.cd.
Contexte
Patrick Katengo a été consulté par un groupe de jeunes ayant leur coopérative afin de plaider pour eux parce que menacés de déguerpissement dans une carrière d’exploitation artisanale comprise entre Lubumbashi et likasi. Se trouvant à la table des négociations, il s’est vu être arrêté avec comme motif, il serait entrain d’inciter les jeunes à la révolte et qu’il serait à la base de plusieurs exactions avec sa structure, le Forum National de la Jeunesse.
Situation qui continue à inquiéter ses proches qui se demandent comment la situation s’est contournée vers lui.
‹‹ Il est Président d’une structure nationale de la jeunesse et de surcroît, Ambassadeur universel de la paix. Donc, sa fuite ne pas à craindre. Comment expliquer que quelqu’un qui défend les jeunes peut-il être civile ››, a ajouté Simon Pierre Kalenga.
Pour l’heure, toutes les démarches entreprises en vue d’une quelconque liberté provisoire, n’ont jusque-là eu des réponses.
Surveillance.cd