Alors que toutes les tendances politiques qui composent la chambre basse du parlement sont invitées à s’impliquer dans cette démarche pour la réforme tant attendue de la loi électorale.
Les députés du Front Commun pour le Congo proches de Joseph Kabila, disent non à la plénière prévue le mercredi 20 Avril prochain, sous l’examen de la proposition de modification de la loi électorale. Ces derniers exigent d’abord un consensus au tour du processus électoral, et cela en dehors des institutions.
‹‹ Nous avons pris cette décision pour montrer au peuple congolais que nous sommes de son côté. Nous ne voulons plus des élections qui débouchent sur des discussions, hésitations et sur des conflits de tentions sociales ››, a dit André Tambwe, député national sur les antennes de Top Congo FM.
Pour ces députés restés fidèles à Joseph Kabila, la seule condition pour participer à la plénière du mercredi, c’est l’acceptation d’un consensus sur la recomposition de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) et sur la régularisation de la composition à la Cour constitutionnelle et les discussions sur les principales réformes à entreprendre.
‹‹ Vous ne le savais peut-être pas. Il n’existe plus d’Assemblée nationale au vrai sens du mot. Il existe plutôt une Assemblée des adeptes de l’Union sacrée qui est devenue une caisse de résonance pour le pouvoir en place. Il n’y a aucun pouvoir au monde qui est plus fort que la population. Nous allons montrer à ce pouvoir que la population est de notre côté et cette même population ne veut plus des élections chaotiques. Tshisekedi est arrivé au pouvoir par la paix, il doit accepter de laisser aussi par la paix ››, explique le député André Tambwe.
Les modifications de la loi électorale visent à offrir au pays les élections crédibles et assurent la transparence de la chaîne de vote et des résultats.
‹‹ Si vous voulez des élections, c’est maintenant que ça se joue. Cette loi est très importante pour tous ceux qui veulent que la démocratie vive et qu’elle soit consolidée dans notre pays. Nous voulons que la crise de légitimité prenne fin pour le bon fonctionnement de nos institutions », a indiqué Delly Sessanga, auteur de cette proposition de loi portant modification de la loi électorale.
Attendue depuis plus d’une année, la révision de cette loi électorale vise plusieurs réformes dont notamment, le retour à la présidentielle à deux tours, la suppression de seuil électoral et la baisse de la caution électorale.
Surveillance.cd