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Mini-sommet régional de Nairobi : la situation de l’Est de la RDC sur la table des discussions

Près de deux semaines après le Mini-Sommet quadripartite tenu à Nairobi en marge de la signature par la RDC de l’acte d’adhésion au Traité la Communauté d’Afrique de l’Est ( East African community), le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo prends part ce jeudi 21 Avril pour participer au Mini-Sommet quintipartite consacré à la situation de la paix et de la sécurité dans la région.

En plus des 5 Chefs d’Etat de l’EAC, d’autres partenaires stratégiques de la RDC dont les USA et la France sont impliqués dans ce processus pour trouver des solutions à cette problématique de l’Est avec la dynamique active sur terrain, du Mouvement de 23 Mars (M23).

De toute évidence et au regard des impératifs de stabilisation de la région dans le cadre des objectifs communautaires, la République Démocratique du Congo entend donc jouer pleinement son rôle qui devrait aboutir à un engagement des États membres.

Ce Mini-sommet de Nairobi a fait l’objet de plusieurs réactions. D’abord, c’est le e président de l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ) qui rappelle au président Félix Tshisekedi sa demande de ne pas signer tout accord pouvant assurer l’intégration du M23 au sein des forces de défense et sécurité. Georges Kapiamba souhaite plutôt que la RDC obtienne de l’Ouganda et du Rwanda la remise immédiate des responsables M23 auteurs de graves crimes commis en RDC.

De son côté, l’ancien candidat à la présidentielle de 2018, Noël Tshiani qualifie ce sommet « d’un marché des dupes ». D’après lui, la RDC est seule contre tous à ces négociations. « Nous ne devons pas accepter les demandes des terroristes », a-t-il fait savoir sur son compte Twitter.

Il sied de rappeler qu’au cours de la dernière réunion quadripartite de Nairobi, les Présidents Uhuru Kenyatta, Yoweri Kaguta Museveni, Paul Kagame et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avaient pris l’engagement de se retrouver de nouveau endéans deux semaines pour poursuivre leurs discussions, en y associant le Président du Burundi Evariste Ndayishimiye sur l’épineuse question de l’insécurité dans la région, particulièrement dans les provinces frontalières de l’Est de la RDC.

Tous les regards sont rivés vers le State House d’où sortira le communiqué final du mini- sommet, lequel devrait reprendre des décisions et résolutions fortes.

Surveillance.cd

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