Le gouvernement congolais est appelé à produire un budget et un plan de décaissement clair pour arriver à sécuriser le processus dans les zones troublées de l’Est du pays.
Cet appel émane de l’Église catholique et de l’ECC devant les chefs des institutions du pays lors d’un déjeuner organisé mercredi 20 Avril à Kinshasa.
D’après ces organisations religieuses, la ligne rouge est déjà franchi car en suivant la feuille de route de la CENI, un retard de cinq mois est déjà accumulé. Toutes fois, mentionne le Révérend Éric Senga de l’ECC, rien n’est encore perdu et tout peut être rattrapé s’il y a de la volonté politique des parties prenantes.
‹‹ Nous sommes en face de quelques défis. D’abord la responsabilité de la CENI en tant que pouvoir organisateur qui doit nous présenter un calendrier en lieu et place de la feuille de route, pour nous fixer nécessairement les dates et même la manière de faire qui est une responsabilité directe de la CENI ››, a fait savoir Révérend Éric Senga de l’ECC.
Et de poursuivre :
‹‹ Une autre responsabilité est des institutions, à la fois du gouvernement et le parlement. Chacun en ce qui le concerne, il y a la production d’un budget clair et un plan de décaissement et de sécurisation car, nous avons encore jusque-là, une partie du pays qui est en proie de l’insécurité ››.
Et pour pallier à tout ceci, l’Église catholique et l’ECC invitent les acteurs politiques à obtenir un large consensus afin de faire face à des éventualités.
Wivine Kalemba