L’Association Africaine de défense des Droits de l’Homme (ASADHO), se dit très préoccupée par le nombre de décès survenus au mois de mars 2022 à la prison centrale de Makala, en République Démocratique du Congo.
Cette Association de défense de droits de l’homme note que, seulement au mois de mars 2022, les informations recoupées renseignent que 33 personnes sont décédées à la prison de Makala pour des causes diverses dont la principale est la prise en charge médicale inadéquate des cas de maladie.
Dans un communiqué signé ce jeudi 28 Avril 2022, l’ASADHO rappelle que l’article 47 de la Constitution garantit à tous les congolais dont les prisonniers, le droit à la santé qui comprend le droit de consulter un médecin et d’avoir accès aux soins et traitements.
Malheureusement, dans les prisons de la R.D.Congo, les prisonniers n’ont pas accès aux soins et traitements adéquats. Ce qui explique donc les multiples décès survenus à la prison de Makala.
Ainsi face à ce qui précède, l’ASADHO recommande :
Au Premier Ministre de :
- Diligenter une enquête sur les décès de tous ces prisonniers pour en déterminer les causes et prendre les actions qui conviennent pour améliorer les soins et traitements médicaux fournis en prison ;
- A la Ministre de la Justice de :
- Prendre des mesures qui s’imposent pour désengorger la prison de Makala où il y a un véritable surpeuplement, cause de contamination à la tuberculose.
Wivine Kalemba