Après les réponses des initiateurs de cette proposition de loi, l’Assemblée nationale a jugé recevable cette proposition de loi qui attendra la levée des options avant d’être envoyée en commission. Ceci est donc une possibilité accordée aux députés membres du FCC qui avaient boycotté les plénières y relatives, pour ainsi venir identifier les dispositions de la proposition de loi qui nécessitent des discussions consensuelles.
C’est pendant trois jours consacrés essentiellement au débat général que cette décision a été prise après les réponses des initiateurs aux préoccupations soulevées par les députés nationaux.
‹‹ Chers collègues, après avoir déclaré recevable cette proposition de loi, avant l’envoi dans une quelconque commission, nous allons organiser des séances plénières pour lever des options. C’est ici que j’en appelle aux collègues de l’opposition de revenir et identifier les dispositions de cette proposition de loi qui nécessitent un consensus pour que la plénière lève l’option ››, a laissé entendre Christophe Mboso, Président de l’Assemblée nationale.
Ce dernier a par ailleurs fait savoir que les discussions autour de cette proposition de loi ne seront jamais ténues en dehors du parlement.
‹‹ Les discussions relatives à cette loi n’auront lieu qu’ici et nulle part ailleurs. C’est seulement au parlement. Revenez au débat, chers collègues ››, a-t-il insisté.
Rappelons que c’est est depuis le 14 avril dernier que l’Assemblée nationale a entamé l’examen de cette proposition de loi modifiant et complétant la loi électorale initiée par le G13. Après présentation de l’économie générale de ladite proposition, des jours ont été laissés pour permettre notamment aux députés FCC qui avaient boycotté la plénière à rejoindre le débat. Juste quelques députés FCC ont rejoint l’hémicycle et participé au débat, lors ce dernier jour. Il s’agit notamment d’Adolphe Lumano, Josué Muful, aIda Kitwa, Marie-Claire Alfani Machozi.
Wivine Kalemba