Les communautés victimes des exactions de groupes armés réuni au sein de G-5 viennent de décréter 15 jours de Villes mortes à dater ce vendredi 13 Mai 2022.
Cette décision fait suite aux massacres de plus de 100 civils dans le site minier Blanquette et au site des déplacés de Lodha en territoire de Djugu, par les miliciens de Codeco mais aussi des incendies des véhicules des commerçants par les ADF sur la RN 4.
Ces communautés victimes notent ce pendant l’inaction du gouvernement congolais face aux auteurs de ces crimes et se considèrent comme des enfants abandonnés.
‹‹ Nous n’avons plus de verbe pour exprimer nos indignations que la question de savoir en quoi sommes-nous Utile sur cette terre des hommes ! Nous sommes des humains, mais devenus objets sur lesquels il faut un entraînement criminel en perspective de la remise d’un trophée teinté de sang des innocents. Ce pays ne mérite plus être appelé une République ››, s’indignent les communautés victimes.
Après ces journées Villles mortes , le G-5 préconise une série d’incivisme fiscale jusqu’à une solution au problème sécuritaire de l’ituri.
Marcus Loika, à Ituri