Soulèvement populaire est observé depuis la soirée du jeudi 12 Mai jusqu’à ce vendredi à Mambasa, une localité située à plus ou moins 180 km de Bunia. À la base, la populationen colère proteste contre la présence de la force de la MONUSCO dans ses entités.
Mobilisée comme un seul homme, cette population a pris d’assaut le bureau du territoire et s’est attaquée à quelques organisations humanitaires. Pour ce vendredi matin, la manifestation a été repoussée par les forces de l’ordre qui a procédé à l’utilisation de balles réelles. Les activités socioéconomiques ont été paralysées, chose qui a poussé les activistes de droits de l’homme à condamner de vive voix cet état de choses.
‹‹ 4 véhicules de casques bleus sont arrivés depuis hier soir pour s’installer à Mambasa, c’est ce qui a soulèvé la population. Et ce matin, cette manifestation qui s’est poursuivi a été dispersée par les services de sécurité, ils ont utilisé même les balles réelles ››, indique Laurent Keya , un activiste de droit de l’homme de la place.
La Monusco de son côté dénonce ce qu’elle qualifie de ‹‹ manipulation et intoxication ›› de la population par de personnes mal intentionnées contre la MONUSCO.
‹‹ Nous sommes au Congo pour un mandat clair nous confié par le conseil de sécurité des Nations-Unies. Nous sommes là pour soutenir le gouvernement Congolais à éradiquer les groupes armés, c’est ce que nous essayons de faire chaque jour. Il n’y a pas de raison de penser une seule seconde que la MONUSCO puisse être à connivence avec un quelconque groupe armé, cela ne s’est jamais fait et personne n’a jamais apporté la moindre preuve ››, a fait savoir Tony Okala , Chef de PIO de la Monusco-Bunia.
Ces populations qui continue à manifester, soupçonnent cette organisation des Nations-Unies de travailler en mèche avec les rebelles ADF, qui ont intensifié leurs attaques vers Mambasa depuis quelques jours .
Marcus Loika, à Ituri