La députation n’est pas une industrie, une boutique ou une épicerie, mais plutôt un mandat de représentation rémunéré par le contribuable Congolais.
Le Professeur Sylvain Kantolomba qui s’interroge sur la question, démontre qu’un député est une personne que les électeurs d’une circonscription (également appelé « district électoral ») élisent pour les représenter à l’Assemblée provinciale ou nationale.
Son rôle de législateur exige de comprendre l’esprit des lois, de planifier de nouvelles lois, d’étudier les lois proposées, d’en discuter et d’appuyer ou non leur adoption.
À titre de représentant de ses électeurs, un député peut exprimer leurs inquiétudes et leurs points de vue, intervenir en leur faveur et les aider à résoudre des problèmes. Malheureusement, le député congolais est loin de comprendre cette hypothèse d’autant plus que celui-ci, considère ce terrain comme son fonds de commerce. Ceci se justifie simplement lorsque les élections approchent, avec cette idée de la suppléance familiale.
‹‹ Nos élus doivent s’interdire de considérer la députation comme un investissement privé pour en faire prévaloir la jouissance familiale. Il s’agit plutôt d’un mandat de représentation prise en charge par les contribuables Congolais. La suppléance familiale, la représentation à plusieurs niveaux par un candidat et non éthique. L’Éthique politique préserve le politique de tout abus. Les électeurs doivent être respectés ››, a déclaré le Professeur Sylvain Kantolomba.
Ce Sociocritique et prospectiviste rappelle que le mandat politique implique l’appel à servir d’autant plus que son exercice confère beaucoup d’avantages au titulaire.
Wivine Kalemba