Dans un message parvenu vendredi 13 mai 2022, à SURVEILLANCE.CD, le Président du conseil provincial de la jeunesse de la Tshopo (CPJ), Me Ricky Ndembhe Lisangi condamne, avec la dernière énergie, les actes de vandalisme perpétrés par certains jeunes devant l’Assemblée provinciale et aux résidences de certains élus provinciaux.
Dans cette perspective, Ricky Ndembhe fait un appel solennel à ces jeunes au changement des mentalités et à lutter contre les antivaleurs. « Il est impérieux que les jeunes puissent sauvegarder les acquis de la province de la Tshopo, notre dénominateur commun », a-t-il déclaré.
Selon lui, les jeunes doivent être les symboles de modèle, car ce sont eux qui vont gérer la chose publique dans les prochains jours.
« A cet effet, nous devons nous impliquer à l’appropriation de la chose publique et promouvoir l’émergence d’un leadership responsable des jeunes dans l’exercice des mandats publics pour une meilleure recevabilité », a-t-il ajouté.
Après l’organisation des élections du gouverneur et du vice-gouverneur, Ricky Ndembhe appelle à tous les Tshopolais de se federer autour de l’idéal pour l’intérêt commun car les enjeux électoraux sont des exercices démocratiques auxquels ne peuvent diviser la Tshopo mais assurer son décollage.
Le président du conseil de la jeunesse dans la Tshopo appelle à une collaboration franche entre les deux institutions de la province.
Et à l’organe délibérant, il souhaite que celui-ci exerce ses missions lui confié par les textes légaux et réglementaires et en éviter les ratés car il est dit « première Institution » de la province.
Comme elle était appelé à évaluer l’exécutif provincial, elle peut aussi s’auto-evaluer depuis le début de la législature jusqu’à ce jour.
Au Gouvernement provincial expédiant les affaires courantes, Ricky Ndembhe veut que celui-ci exécute les charges lui confiées conformément à l’article 160 de la loi électorale. Et au futur Gouvernement provincial de ne pas trahir la Tshopo, plutôt de faire de sorte que la Tshopo échappe aux descentes de l’enfer mais plutôt rêver son décollage.
Il sied d’indiquer que les tensions ont monté d’un cran, jeudi, devant l’Assemblée provinciale, trois jours après l’élection d’un nouveau gouverneur. La situation politique semble dorénavant tendue. Dans la foulée, le président de l’Assemblée provinciale de la Tshopo est visé par une motion déjà signée par huit députés provinciaux.
Pendant ce temps, les candidats gouverneurs se tirent à boulets rouges avec l’élu par âge, Tony Kapalata, face à la sénatrice Madeleine Nikomba, qui ont tous eu 14 voix, sur 28 députés votants.
Serge SINDANI, à Kisangani