Une organisation sans but lucratif dénommée » la Coalition pour la Sauvegarde des Droits Humains (Cadres asbl), a dans un rapport publié il y a peu, dressé un état des lieux de la situation des droits économiques, sociaux et culturels en République démocratique du Congo. Ces données vont sur la période allant de juillet à décembre de l’année 2021. Dans ce rapport par, l’ONG relève que les droits des enfants sont mis en cause, surtout dans le secteur de l’exploitation artisanale.
Ce rapport démontre plusieurs droits bafoués, notamment, le droit d’accès aux soins de santé, le droit à une alimentation saine, mais aussi le droit à l’éducation.
Dans les mines de la province du Lualaba stipule ce rapport, au moins 800 enfants qui sont coincés dans ce travail rude de la mine. Les pratiques auxquels sont soumis dans les mines laissent à désirer. Ces enfants travaillent comme des transporteurs et nettoyeurs des minerais. Ce qui est choquant, ces enfants font 10 heures de travail dans les mines pour ne recevoir que 3$, et cela sans oubliér le fait qu’ils sont en déperdition scolaire. En outre cela, ils sont exposés à la prostitution infantile, à la drogue ainsi qu’à d’autres abus.
Dans l’une des colonnes de ce rapport, cette ONG insiste ‹‹ qu’il faut également dire que le droit à la santé de ces enfants est aussi bafoué, car ces enfants sont exposés aux accidents de travail et aux maladies diverse, tout ceci dû a la promiscuité qui caractérise les mines qui d’ailleurs les expose à toutes sortes de contamination ».
Et pourtant s’indigne l’ONG dans son rapport, la RDC a ratifié plusieurs instruments juridiques qui protègent les enfants contre les pires formes de travail dans les zones minières de la RDC.
Dans l’article 3 de la convention numéro 182 l’organisation International du travail à son alinéa 4 démontre clairement que ‹‹ Les travaux qui, par leur nature ou les circonstances dans lesquelles ils sont effectués, sont susceptibles de nuire à la santé, à la sécurité ou à la moralité des enfants ». Malheureusement, ces dispositions sont loin d’être respectées surtout dans les carrières minières du Lualaba où les enfants sont exposés à des divers dangers.
Eu égard à tout ce qui précède, la Coalition pour la Sauvegarde des Droits Humains (Cadres asbl), demande aux pouvoirs publics de pouvoir concourir à l’amélioration du bien-être du peuple. Cela ajoute cette Organisation, n’est possible que par une gestion saine de la chose publique. Mais c’est également possible grâce à une répartition juste et équitable des biens communs. Autrement, ils avilissent les droits civils et politiques.
Landry Banza Mulunda