La visite officielle de Félix Tshisekedi à Bujumbura suscite réactions et intérêts. Pour les notables d’Uvira, le président doit mettre à profit son séjour burundais pour visiter les hauts plateaux d’Uvira.
La guerre de l’Est ne se vit pas qu’au Nord-Kivu et en Ituri. Elle fait aussi rage sur les hauts et moyens plateaux du Sud-Kivu. Depuis des longs mois en effet, des forces rebelles s’y réinstallent et s’y disséminent. Les FARDC s’emploient à y traquer des forces négatives qui pullulent dans la région.
Étant donné que cette partie de la RDC (Sud-Kivu) partage une frontière commune avec le Burundi et le Rwanda, l’insécurité dénoncée depuis de longues années implique très activement les deux pays limitrophes. Le Rwanda et le Burundi, en tant qu’États et en tant que peuples. Les autochtones incriminent les deux pays d’alimenter des groupes armés rwandophones (proches du Rwanda) et burundophones (proches du gouvernement burundais) dans l’objectif d’y créer une situation confuse de non-Etat.
Dans une déclaration partagée samedi, Limbisa Djuma Aboubakkar, représentant légal de la société civile populaire pour l’Afrique (Socipo Africa) demande à Félix Tshisekedi de se rendre sur le terrain pour mieux comprendre la situation et d’y trouver des solutions.
Agissant coude à coude avec la Centrale du Collectif des notabilités d’Uvira, la société civile pour l’Afrique s’est dressée plus spécifiquement au Président du Burundi lui demandant d’encourager ses homologues du Rwanda et de l’Ouganda à « favoriser le retour de la paix dans la région des Grands lacs en ouvrant la porte aux groupes armés de leurs pays pour un dialogue constructif ».
Tout comme à Félix Tshisekedi d’associer au processus de Nairobi des groupes rebelles congolais non impliqués au plan de déstabilisation de la République démocratique du Congo.
Wivine Kalemba