Le report sine die du Congrès pour tabler sur la désignation du juge à la Cour constitutionnelle, le député national Nsingi Pululu propose ses bons offices à Mboso et Bahati, respectivement Président de l’Assemblée nationale et du Sénat.
‹‹ Je vais approcher les présidents de 2 chambres pour qu’il y ait harmonisation. Que chacun élague un peu ses sentiments personnels pour l’intérêt commun pour aboutir à la désignation d’un nouveau juge constitutionnel, faute de consensus entre Christophe Mboso et Modeste Bahati qui ont, chacun, présenté son candidat ››, a indiqué, à Top Congo FM, le député national Nsingi Pululu.
Cependant pour l’élu de Funa à Kinshasa, ce poste revient éminemment à la chambre haute. Dans le quota du Parlement, rappelle-t-il, 2 juges sont désignés par l’Assemblée nationale et un par le Sénat. L’Assemblée nationale a désigné les juges Bokona et Wasenda et le juge Mongulu (disparu récemment) avait remplacé le Professeur Vunduawe parti au Conseil d’État, qui lui, avait été désigné par le Sénat. Si l’on se réfère à ça, c’est au Sénat de désigner son représentant, tranche Nsingi Pululu.
Ceci ajoute-t-il, ne pourra être possible à condition que la personne à désigner ait au moins 15 ans d’expérience politique. Parce que Bokona et Wasenda sont déjà des juristes, donc le Sénat ne peut plus proposer un juriste, car la Cour constitutionnelle est une Cour politique. Ça n’a jamais été simplement une affaire de juristes, souligne-t-il.
Sandra Shako