Après la brouille entre les présidents de deux chambres du Parlement (Sénat et Assemblée nationale) autour de la désignation d’un juge à la Constitutionnelle, sur son quota, l’heure est l’harmonisation des vues. L’accalmie est telle que Modeste Bahati, président du Sénat, et son collègue de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, se sont mis d’accord pour la convocation ce vendredi du Congrès. Qui sera finalement le prochain délégué du Parlement à Cour constitutionnelle ? Modeste Bahati va-t-il revenir sur son candidat, adopté par la plénière de la chambre haute du Parlement ? Quelle sera l’attitude de Mboso, lui qui s’était farouchement opposé au diktat du Sénat, estimant que la question relevait de l’entière compétence du Congrès ? Difficile à dire. On en saura un peu plus au terme de la tenue ce vendredi du Congrès de tous les enjeux.
Enfin, les deux chambres du Parlement (Sénat et Assemblée nationale) se retrouvent ce vendredi en congrès pour le choix de leur 3ème délégué à la Cour constitutionnelle, après la mort du juge Mongulu. Au Palais du peuple, la question a suscité une passion au point d’étaler au grand jour les graves divergences entre les présidents de deux chambres.
Christophe Mboso de l’Assemblée nationale et Modeste Bahati se sont, par correspondances interposées, rentrés dedans, chacun prêchant pour sa chapelle.
Après la tempête, le ciel s’est apparemment calmé au Parlement. Ce vendredi 27 mai 2022, députés et sénateurs se retrouvent en congrès pour combler le vide laissé par feu Mongulu à la Cour constitutionnelle.
Rappelons que la Haute Cour jusque-là affiche incomplet, à la suite de l’éjection par tirage au sort le 10 mai dernier, de deux de ses membres. À savoir, Dieudonné Kaluba Dibwa et Evariste-Prince Funga Molima Mwata, alors respectivement président et juge de la Cour constitutionnelle lors du tirage au sort.
Robert Kamunga