Les liens se désèrent de plus en plus entre la République démocratique du Congo et la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en RDC, (Monusco).
Dans une lettre datée du 28 juillet, adressée à la mission des Nations Unies, les autorités congolaises par le biais du ministère des affaires demandent à la MONUSCO, le départ de son porte-parole Mathias Gilman du sol congolais.
Dans ce document, Christophe Lutundula, Vice premier ministre en charge des affaires étrangères précise que les tensions entre les populations et la Monusco sont dues aux déclarations indélicates et inopportunes du porte-parole de la Monusco.
‹‹ Le gouvernement de la RDC considère que la présence de ce fonctionnaire sur le territoire national n’est pas de nature à favoriser un climat de confiance mutuelle et de sérénité si indispensable entre les institutions congolaises et la Monusco ››, lit-on dans cette lettre.
Ainsi, Kinshasa invite la MONUSCO à prendre des dispositions utiles pour que Mathias Gilman quitte, dans le plus bref délai, le territoire national. La mission onusienne devra donc traiter cette demande en toute urgence.
Rappelons qu’au cours d’un entretien avec Radio France Internationale (RFI) il y a quelques semaines, Mathias Gilman avait indiqué que ‹‹ la MONUSCO n’avait pas assez des moyens pour combattre les rebelles du Mouvement du 23 mars (M-23) ››. Selon toujours lui, ce mouvement rebelle soutenu par le Rwanda, disposait des matériels d’armement sophistiqués.
Marie Grâce Mukoj