Seize mois seulement nous séparent du délai constitutionnel pour l’organisation des élections générales de 2023. Déjà, des voix s’élèvent en République démocratique du Congo pour dénoncer ce qu’elles qualifient de dysfonctionnement du processus électoral.
C’est le cas du parti politique « Forces socialistes progressistes » (FSP). John Omombo, président national de ce parti politique veut tenir les taureaux par les cornes pour entre autres, dénoncer l’inconstitutionnalité de la Loi organique de la CENI; la hiérarchisation anarchique des opérations préélectorales; ou encore l’absence du consensus et de la confiance dans ce processus.
Au cours d’une matinée politique tenue mercredi 24 Août 2023, il a invité le Président de la République, Félix Tshisekedi, à convoquer un « Dialogue électoral constructif ».
‹‹ Ce dialogue sera un cadre d’échanges sur le processus électoral, va nous permettre d’avoir une médiation nécessaire, appropriée et urgente pour tenter de placer le processus électoral sur la voie qui lui éviterait de nous plonger dans l’anomalie et l’apathie ››, a déclaré John Omombo.
Et d’ajouter :
« Ce serait, à notre avis, le passage idéal pour réunir les conditions nécessaires, préalables à la tenue des élections dans le délai constitutionnel, loin des contestations majeures ».
Pour ce qui est de la hiérarchisation anarchique des opérations préélectorales, les FSP exigent « l’annulation immédiate et sans condition de l’opération de la cartographie des bureaux de vote dont la validation est précipitée par la CENI ».
En ce qui est de l’absence du consensus et de confiance, cette formation politique jeune de 4 ans, entend mener des actions de plaidoyer et lobbying auprès de l’organe de gestion des élections et des parties prenantes, en vue de rechercher le consensus et rétablir la confiance.
Steve Muhindo