Le Coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC) est dans le viseur de la justice congolaise. Le procureur général près la Cour d’appel de Kinshas-Matete vient de lancer des poursuites judiciaires contre cet opposant contre le régime en place.
Il lui est reproché d’avoir tenté d’orchestrer des troubles au sein de l’État, en répandant sciemment de faux bruits de nature à alarmer les populations dans le but de les exciter contre les autorités du pays dignement établies.
Cet ancien ministre en charge des relations avec le parlement a publiquement déclaré je cite, « Nous avons trois présidents, l’un a été nommé, l’autre a été élu, mais empêché d’exercer le pouvoir, et Joseph Kabila Kabange qui détient l’impérium », fin de citation. Ainsi, ceci est considéré comme offense au chef de l’État Félix Tshisekedi.
Les membres de cette Structure politique qualifient cette démarche, d’un « acharnement » du pouvoir à l’endroit de cet opposant pour son combat aux côtés de Martin Fayulu, surtout sur sa dénonciation relative à l’affaire 21.000 dollars américains que touchent les députés nationaux.
Pour la Dynamique pour une sortie de crise, revenir sur cette affaire, c’est effectivement manquer à faire car aujourd’hui, tout le monde appelle Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la République. Et chercher à l’arrêter pour avoir dit la vérité, c’est tout simplement de l’acharnement contre sa personne.
Steven Muhindo