Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) en collaboration avec le ministère provincial du genre, famille et enfant ainsi que ses partenaires, organise depuis ce mercredi 19 octobre 2022, un atelier de renforcement des capacités des leaders traditionnels et communautaires sur leur engagement dans la réduction de risques des violences basées sur le Genre (VBG) et d’Exploitation des abus sexuels (EAS).
Au total, 40 leaders traditionnels et communautaires prennent part à cette activité qui se déroule à Mbuji-Mayi chef-lieu du Kasaï-Oriental.
Pour cette première journée, la matière a porté sur le Genre et Société ainsi que sur les facteurs contributifs, les causes et les conséquences de VBG.
Adrien Kamengele Administrateur associé à la protection au HCR/Kananga a, dans son exposé, expliqué que l’homme et la femme sont capables de jouer le même rôle et les mêmes responsabilités dans la société, c’est à dire dit-il, ‹‹ le Genre peut changer parce qu’il s’agit d’une construction sociale ››.
Ce dernier a invité les chefs traditionnels à transformer les coutumes contraires à la loi, car le déséquilibre du pouvoir entraîne les violences basées sur les genres.
Le deuxième intervenant qui n’était autre que Didier Yangisa de UNFPA-Mbuji-Mayi a quant à lui, martelé sur les facteurs favorisant les VBG, les causes et les conséquences. Celui-ci a demandé aux participants de faire preuve d’eux-mêmes afin que les matières apprises soient appliquées convenablement sur terrain.
Il sied de signaler que cette activité vise à amener les leaders traditionnels et communautaires à s’engager dans la réduction des risques des VBG et EAS à travers un acte tendant à réduire l’incrimination de la femme mariée violée et à promouvoir sa dignité.
Marie Jeanne Molly MUPELA