Dans le cadre du Programme Multisectoriel de Nutrition et de Santé (PMNS), l’Organisme International HarvestPlus vient d’introduire les cultures biofortifiées afin de lutter contre la malnutrition sur l’ensemble du territoire national. Voilà pourquoi depuis plusieurs mois, cet Organisme s’adonne à la formation des différentes couches sociales de la population en RDC en vue de faire face à cette situation.
C’est dans ce cadre que des réunions de plaidoyers ont été menées auprès des autorités politico-administratives et des médias dans les villes de Kikwit et Tshikapa, dans le but d’obtenir leur implication pour la réussite de ce projet. A Kikwit tout comme à Tshikapa, les participants ont été tous sensibilisés sur l’introduction des cultures biofortifiées.
D’après les organisateurs, l’importance de l’organisation de toutes ces séances est de faire comprendre à la population le bien fondé de cette biofortification d’autant plus que la plupart des provinces de la RDC, sont touchées par la malnutrition.
» Notre Organisation appuie le gouvernement congolais dans la mise en œuvre des activités de la biofortification au sein du programme multisectoriel de nutrition et de santé. Voilà pourquoi, il a été pour nous une occasion de parler avec les représentants des différentes couches de la population, mais aussi les professionnels des médias sur l’introduction des cultures biofortifiées dans ces provinces (Kwilu et Kasaï) et comme vous le savez, ces provinces font parties de celles touchées par la malnutrition « , a dit Jean-Léon Mulumba, spécialiste en communication HarvestPlus RDC.
HarvestPlus estime qu’en Afrique près de 50 % des enfants de moins de cinq ans et les femmes âgées de 15 à 49 ans souffrent de CVA, suite à la malnutrition.
La biofortification il faut retenir, est un processus qui permet d’obtenir des cultures dont la valeur nutritionnelle est accrue. L’objectif de la biofortification est de cultiver des plantes nutritives, processus que les experts considèrent beaucoup moins coûteux que d’ajouter des micronutriments à des aliments déjà transformés. Il s’agit d’une méthode intelligente de lutte contre la malnutrition, car elle est (malnutrition) causée par un manque de micronutriments essentiels dans l’alimentation tels que l’iode, le fer, le zinc et la vitamine A.
Robert Kamunga