C’est ce vendredi 25 novembre que les terroristes du M23 sont appelés à libérer les zones qu’ils occupent dans la partie Est de la République, cela d’après les conclusions du mini-sommet de Luanda.
Sur le terrain, l’on s’interroge encore sur la mise en œuvre de cette résolution d’autant que le comportement du Rwanda qui soutient le M23, laisse toujours à désirer en ce qui concerne le respect des engagements pris. Chose qui amène des doutes dans le chef du gouvernement congolais.
Au cours de la conférence de presse animée conjointement avec son collegue de la Communication et médias, Christoph Lutundula a fait savoir que face à cette situation, Kinshasa reste vigilant pour ne pas tomber dans le piège du pays agresseur.
» Nous appelons à la garantie de bonne fin car nous n’avons pas accepté cette feuille de route avec naïveté, ni faiblesse « , a lâché le chef de la diplomatie congolaise, Christoph Lutundula.
Rappelons que lors du mini-sommet de Luanda, les parties prenantes s’étaient accordées d’exiger “le retrait immédiat des rebelles du M23 des zones occupées”. ‹‹ Si le M23 ne se retire pas, les chefs d’État de l’EAC vont autoriser l’usage de la force. Ces rebelles du M23 seront désarmés et cantonnés en territoire congolais sous le contrôle des FARDC, de la Force Régionale et du Mécanisme ad hoc de vérification, avec la collaboration de la MONUSCO dès lundi ››, disait le communiqué final.
L’Est de la RDC signalons-le, est en proie depuis près de 30 ans aux violences de groupes armés, pour beaucoup héritées de guerres qui ont ensanglanté la région dans le sillage du génocide rwandais de 1994.
Ben AKILI