Ainsi est le cri lancé par le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur Daniel Aselo Okito sur la crise de la politique dans la province du Sud-Kivu à Monsieur Frédéric, membre de la société civile voulant organiser les manifestations en soutien des députés provinciaux qui ont déchu le gouverneur Théo Ngwabidje jeudi 24 novembre.
Bien que souffrant, pour le patron de la territoriale, le pays a d’autres problèmes urgents qui préoccupe tout le peuple congolais et même la communauté internationale est au courant.
« Ce n’est pas l’urgence cher activiste, la démocratie ne s’arretera pas qu’au Sud-Kivu rien que pour vous faire plaisir. Le pays connait à ce jour, une crise de taille à l’Est avec l’infiltration des Rwandais sous couvert par les milices du M23 qui sèment le deuil et le K.O à Bukavu et les environs » a-t-il fait savoir.
Il rajoute une couche dans sa déclaration pour mettre en garde ceux qui veulent organiser toute sorte de manifestations risquant de dégénérer, qu’ils feront bien de se mettre à l’écart et de rester attentif aux problèmes de leurs compatriotes en proie aux violences du M23.
« Je suis en aucun cas responsable de vos décisions. Il vaut mieux ne pas alimenter la crise par tout un tas d’intimidation à l’égard de certaines personnes dont moi en l’occurrence. Il n’y pas un seul acte posé par moi qui envoie le peuple dans la rue pour manifester et causer de dégâts », insiste Daniel Aselo Okito.
« Le Président de la République m’a ordonné il y a peu, d’instruire le gouverneur provincial et le président de l’Assemblée provinciale sur la volonté de tâcher à garantir et consolider le bon fonctionnement des institutions. Mettant en garde sur toute forme des actes de déstabilisations à n’importe quelle province. En effet ces décisions doivent raisonner dans les chefs de la société civile », a-t-il conclu.
Chaupin Emmanuel LUTOBO