Moïse Katumbi, c’est encore lui, on connaît l’homme et son jeu surtout lorsqu’il est coincé par ses déboires judiciaires après avoir exécuté des folles dépenses pour acheter la raison oubliant que sous Félix Tshisekedi la justice est sensée être dite dans le respect de l’État des droits.
En effet, après avoir cherché en vain de quelle manière fragiliser ce défenseur du régime Tshisekedi dont il ne supporte pas souvent ses différentes prises de position dans les médias mettant à nu toute sa malice envers Félix Tshisekedi, Katumbi veut cette fois-ci avec le concours des quelques journalistes ayant pignon sur rue fidèles à lui à cause des billets de banque et nourris en intox par Justicia Asbl, une boîte propre à un des ses hommes de main, nuire à la réputation de l’homme de confiance de Félix Tshisekedi, le député provincial de Kinshasa, Peter Kazadi, en lui attribuant la responsabilité de la mort de la regrettée Irène Kapinga, épouse du Huissier de justice Zabalega.
Pur mensonge cousu des fils blancs car pour commencer, l’affaire se passe à Lubumbashi alors que le député fait sa vie à Kinshasa. Même alors, selon les sources concordantes, l’huissier de justice Zabalega a eu des altercations avec Maitre Tshimbadi dans le bureau de ce dernier dans le conflit opposant Moise Katumbi au sujet de nationalité française Pascal Beveraggi,ce qui veut clairement dire que si problème il y avait, c’est d’abord Maitre Tshimbadi qui devrait être indexé.
En plus apprend-on des mêmes sources, l’huissier dont il est question a été arrêté et relâché le même jour pendant que son épouse était encore vivante. Toutefois dans un communiqué signé par sa cellule de communication ce dimanche, tout en déplorant les méthodes à la Katumbi (machiavéliques, sans scrupules et indignes), le député élu de Lemba dit compatir avec la famille de la disparue Irène Kapinga dont les circonstances réelles de la mort restent à déterminer.
À en croire le même communiqué, c’est donc avec étonnement que l’honorable Peter Kazadi constate que ces fausses accusations confectionnées et distillées dans l’opinion par Justicia Asbl et le cadre de concertation de la société civile du Haut-Katanga sont essentiellement relayées dans les réseaux sociaux par les membres de Ensemble pour la République qui dans leurs commentaires, appellent non seulement à la haine tribale mais également au meurtre.
Le député provincial de Kinshasa Peter Kazadi, dit se réserver le droit de saisir les cours et tribunaux à cet effet.
Sandra SHAKO