Le secteur de Kishishe, chefferie Bwuito dans Le territoire de Rutshuru a été l’épicentre des plusieurs massacres jeudi 01 décembre, des nombreux disparus et plusieurs déplacés sont à déplorer et la guerre est loin de s’arrêter pour l’instant car l’affrontement est en continu entre les FARDC et les rebelles du M23 à ce jour.
‹‹ Les poursuites par la justice en interne qu’à l’international sont les voies à prendre pour décanter cette situation en amont car ces crimes doivent entraîner des fortes sanctions aux groupes armés M23 et les autres ››, a réagit le prix Nobel de la Paix
La reprise de ces combats intervient malgré le cessez-le-feu imposé lors du Mini-sommet de Luanda. À ceci, s’ajoute le silence de la communauté internationale qui choque de plus le responsable de l’hôpital de Panzi, car l’opinion se rappelle que dans sa plaidoirie, Denis Mukwege avait demandé l’application d’un régime de sanctions en l’endroit même des États fournisseurs d’armes aux rebelles du M23.
‹‹ Les conditions propices pour la sortie de la crise à l’Est de la RDC passent notamment par les décisions que doit prendre le conseil de sécurité vis-à-vis des États fournisseurs d’armes à tous ceux qui ont pris la main dans cette guerre ››, a t-il renchérit.
Dans un contexte où plusieurs voix se lèvent, rien ne se fait concrètement. Depuis Goma, quelques mouvements civils ont également manifesté ce vendredi pour la cause, exigeant entre autres le départ de la MONUSCO, le départ de tous les émissaires Rwandais à Kinshasa, le cessez-le-feu immédiat, la levée d’embargo par le conseil de sécurité sur l’achat d’arme par la RDC.
Chaupin Emmanuel LUTOBO