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Massacre de Kishishe : plus de 200 morts enregistrés selon le gouvernement

Le ministre de l’Industrie de la RDC, Julien Paluku et ancien gouverneur du Nord-Kivu, a laissé entendre lundi dans la soirée que le massacre de Kishishe orchestré par le M23, le 29 novembre dernier, avait fait « autour de 300 morts ».

Julien Paluku l’a dit lors d’un point de presse où il a été invité comme personne ressource du coin au côté du ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

Ce massacre a dit cet ancien gouverneur du Nord-Kivu, a été planifié dans le seul but de s’accaparer de la mine de Société minière de Kivu (SOMIKIVU) où sont extraits les pyrochlores, minerais servant à la fabrication des fusées. Le régime de Kigali veuIl veut également s’emparer de Masisi pour exploiter illégalement du coltan.

Dans un langage ferme, Julien Paluku a démontré clairement que  »s’il faut comparer la gouvernance entre la RDC et le Rwanda, c’est le jour et la nuit ».

‹‹ Maintenant quand vous voyez l’armée rwandaise aller vers Kishishe, c’est parce qu’on poursuit la mine de Somikivu qui détient le pyrochlore. Le pyrochlore, c’est le minerais qui entre dans le cadre de la fabrication de fusée. Et c’est recherché dans le monde. Et c’est cette mine là qu’on est en train de suivre effectivement là-bas. En lieu et place de combattre les FDLR, il est sortie de la RDC comme premier producteur du coltan et de la Casiterite. Est-ce que c’est le coltan et la Casiterite qui constituent les FDLR au Congo? ››, s’est interrogé Julien Paluku.

Et d’ajouter :

« Ce qui s’est passé dans le Rutshuru, c’est un drame, un crime de guerre. D’après le chiffre consolidé par les communautés, nous avons enregistré 272 morts lors de ce massacre qui vise à préparer à un génocide sur le sol congolais, malgré qu’il encore provisoire ».

A travers ses actions criminelles, le président rwandais Paul Kagame cherche à avoir le contrôle dans la partie Est du pays, notamment sur le plan politique, économique et militaire a renchérit Julien Paluku.

Hugues MULUMBA

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