Effet, en vue de se convaincre de son forfait, soir le criminel revient sur la scène de crime soit il se souvient de ses exploits passés et décide de les appliquer pour son prochain crime.
Ce n’est un secret de polichinelle, en 2016, pour se soustraire de la justice, Moïse Katumbi Chapwe avait remis l’argent (peau de vin) à la juge Ramazani qui, de manière toute aussi spectaculaire avait pompeusement dénoncé des pressions dont elle aurait été victime de la part du régime Kabila. Cette dénonciation avait permis à madame la juge d’obtenir un exil doré en occident.
Cette fois-ci, ça ne devrait plus étonner les esprits avisés. Ça frappe aux yeux qu’une fois encore, dans un autre contentieux qui oppose Moïse Katumbi à tout tiers, le juge doit dénoncer les pressions du pouvoir pour ensuite aller en exil. C’est le cas actuellement du contentieux opposant l’homme de Kashobwe au française de Pascal Beveraggi. Le juge Laurent Batubenga Ilunga n’a pas fait exception. Il a démissionné après avoir rendu un jugement en faveur du président du TP Mazembe, falsifiant selon des sources, un précédent jugement rendu en France.
Se sachant qu’il est déjà perdant dans la course à l’élection présidentielle qui approche, Katumbi monte un scénario dans ses officines dans le but de se victimiser et s’attirer la pitié du public.
N’ayant pas su faire directement du chantage au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi, Katumbi devait trouver un bouc émissaire pour justifier ses actes barbares, car l’enfer c’est les autres dit-on .
Monsieur de Kashobwe décide alors de faire porter le chapeau à Maître Peter Kazadi, ce jeune député élu de Lemba dont l’attachement au Chef de l’État congolais n’est plus à démontrer, l’accusant d’avoir exercé une forte pression sur juge en vue d’obtenir la condamnation de Moïse Katumbi. Ce juge qui se dit n’avoir pas pu supporter lesdites pressions va rendre son tablier en déposant sa démission par la voie d’une lettre relayée curieusement par les journalistes pro Katumbi au même moment sur les réseaux sociaux qui est tout de même pathétique.
Moïse Katumbi doit assumer ses responsabilités, on n’échappe pas à la justice tous les jours, la mafia connaît aussi sa fin.
Ce qui doit arriver arrivera.
Francky Mihiko
Observateur indépendant