Dans une communication faite ce lundi 12 décembre, la coordination de la Société Anhui Congo d’Investissement Minier (SACIM), a tenu à éclairer la lanterne de l’opinion sur la »déformation des faits » propagée sur les réseaux sociaux, faisant état de la découverte des plusieurs corps sans vie, dimanche 11 décembre, dans la concession de cette Société.
Jean Marie Cikuna, coordonnateur adjoint de la SACIM, parle plutôt de deux morts. ‹‹Il s’agit des creuseurs clandestins dont les corps sans vie ont été retrouvés dans la concession de la société, le 08 décembre dernier››, a-t-il précisé.
Contrairement à ces fausses allégations inavouées, l’entreprise minière relève qu’étant donné que ces creuseurs clandestins qui se sont introduits par effraction dans la concession, ont rencontré une dissuasion des services commis à la sécuritaire du lieu, qui se sont employés à repousser ces citoyens téméraires. Mais, c’était sans conter sur leur sort dans leur tentative de fuite. Sans s’en rendre compte, certains ont connu le pire.
‹‹ Ça nous fait mal, le jour suivant, nous avons repêché au total deux corps sans vie qui ont été remis à leurs familles respectives ››, fait remarquer avec remords la coordination de SACIM.
Elle (Société) signale par ailleurs qu’Il y a eu la présence du parquet, des autorités politico-administratives de Miabi et du secteur de Kakangayi, qui ont assisté à cela. Bref, « la SACIM n’a pas l’intention de marcher sur le droit des humains », a laissé entendre M. Cikuna qui déplore par ailleurs un « montage », pour faire ces « dénonciations calomnieuses » dans le simple but a-t-il ajouté, de salir la Société.
Tout en présentant ses condoléances aux familles éplorées, la société basée dans le territoire de Miabi rappelle « qu’elle assure une exploitation qui respecte à la fois les droits de l’homme et l’environnement ».
Pour rappel, des exploitants artisanaux avaient fait irruption d’une manière clandestine dans la concession de la SACIM jeudi 08 décembre, avec pour mission, y exploiter illicitement les diamants. Deux d’entre eux, ont trouvé la mort par noyade, pendant qu’ils cherchaient à fuir les agents de sécurité commis à la garde de cette Société.
Marie Jeanne Molly MUPELA à Mbuji-mayi