Malgré plusieurs dénonciations faites après le versement de la dote par Georges Tshata auprès de la famille de Maguy Masuka, M. Tshata s’est décidé d’officialiser ce mariage teinté de toutes formes de procédure devant l’officier de l’État civile ce samedi 24 décembre 2022.
Pourtant, le sieur Georges Tshata est marié légalement et père d’une famille, mais qui a choisi l’argent et le poste lui proposés selon des sources proches, par la famille de sa nouvelle compagnie et a décidé d’abandonner sa propre famille pour un mariage par intérêt.
Dans une lettre de dénonciation adressée au Maire de Kolwezi le 16 décembre dernier, le père biologique de sa femme jusque-là légitime au regard de la loi, s’oppose à toute autre forme de mariage contraire à l’acte de mariage du 28 novembre 2014, unissant sa fille Zeni Nyande à Georges Tshata.
‹‹ En ma qualité de père biologique de Zeni Nyande, je jure sur mon honneur qu’aucun jugement de divorce n’a été prononcé jusqu’à ce jour et dénonce de ce fait, toutes tentatives contraires à cet acte de mariage dont les auteurs et leurs complices seront passibles de poursuites judiciaires ››, a écrit Émile Kingombe, père biologique de Zeni Nyande.
Malgré cette lettre de dénonciation, le Maire de Kolwezi et le bourgmestre de la Commune de Manika subissent déjà des pressions provenant de la gouverneure intérimaire du Lualaba Fifi Masuka, pour que ce mariage soit célébré de force.
Une situation qui laisse dans l’embarras l’opinion lualabaise qui se demande comment l’autorité provinciale est arrivée à ce point d’arracher de force le mari d’autrui pour le marier à sa fille, cela avec plusieurs promesses. Quel exemple que donne cette famille aux mariés ? Et pourquoi Fifi Masuka crache-t-elle sur les principes sacro-saints de l’église catholique, pourtant censée les respecter en tant que fervente chrétienne catholique ?
‹‹ Georges Tshata n’est pas divorcé. S’il veut le devenir pour des raisons lucratives, il est obligé de respecter la procédure comme la loi l’exige. Divorcer d’abord de sa femme et personne ne va s’opposer à son désire lucratif pour aller se remarier ››, ont laissé entendre les avocats de Mme Zeni Nyande, qui précisent que jusque-là malgré plusieurs dénonciations faites, aucune décision n’a été prise de la part de la justice.
Ainsi cette affaire, nécessite l’intervention des organisations non gouvernementales de défense des droits de la femme pour qu’une solution soit trouvée, car à l’allure où vont les choses, le mariage prévu pour ce samedi 24 décembre, risquerait d’être une honte pour la famille Masuka qui depuis un temps, a perdu sa crédibilité au Lualaba à cause des actes posés vis-à-vis de la population.
Surveillance.cd