En ce début d’année juste après les fêtes, une certaine crise s’installe dans le ménage et marchés à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province.
Nous sommes au marché central de Bakua dianga dans la commune de Dibindi, nos reporters ont dans leur ronde, échangé avec Betty qui est vendeuse des habits importés pour enfant sur son Hangar semblable à un désert. Pour elle, le début de l’année a été toujours difficile et cela à cause des fêtes.
» En début d’année on achète pas les habits pour enfants parce que les parents ont tous pendant les fêtes », nous dit-elle. Même son de cloche dans les étalages des habits usagers autrement appelé tombola buaka. Ici, Mamu Mulanga explique que cette situation est pareille toutes les années. Voilà pourquoi les anciens ont appelé le moi de janvier « Tshiongo wa Minanga » ou un mois caractérisé par une petite saison sèche mais aussi une petite crise financière.
‹‹ Nous nous sommes affoler pour les fêtes à tel point que nos poches sont restées vides ››, et d’ajouter que , ‹‹ nous ne savons pas comment nouer les deux bouts du moi ››, raison pour laquelle certains biens achetés par prestige pour les fêtes se retrouvent chez les vendeurs à la sauvette appelé « malu mantonda » appelé en français, les receleurs.
Ce phénomène est observé chaque année. Le professeur Valérie Kabiena Kuluila pense que c’est naturel. Le mois de Janvier a toujours été qualifié de long de toute l’année parce que dit-il, « les dépenses d’une année sont généralement faîtes en de décembre et par conséquent, le mois de janvier devient celui de la galère »
Ainsi pour palier à cette état de choses, le sociologue Valérie Kabiena renvoie tout le monde a un adage Luba qui dit « wadia wa loba », comme pour dire qu’il faut manger et faire de la reserve.
Richard KAYEMBE