Il s’observe depuis un temps, la flambée de prix des denrées alimentaires dans les marchés de Kinshasa. D’après un constat fait, ce jeudi 9 février, au marché de l’UPN dans la commune de Ngaliema, un bidon d’huile végétale de 5l est passé de 26000fc à 30000fc, un goblet d’haricot coûte actuellement 3500fc, un carton chinchar de 20+ se négocie actuellement à 115000fc alors qu’ auparavant, il coûtait 98.000fc.
La dépréciation des francs congolais face aux dollars américains serait à la base de cette montée, disent quelques experts.
Au quartier Ngomba Kikusa, nos reporters se sont rendus dans ce lieu de négoce où un sac de riz de 25kg est passé de 47000fc à 51000fc. Face à cette flambée de prix qui perturbe le panier de la ménagère, Joel Mubiayi gérant d’une chambre froide de la place craint que cette situation n’affecte tout le monde.
‹‹…Un carton de poulet marque poulet qui se vendait auparavant à 56000fc, se négocie actuellement à 60000fc, 1 carton de poissons chinchard de 20+ se vend à 115000fc en lieu et place de 98000fc ››, souligne M. Mubiayi.
Cette situation constitue un manque à gagner pour certains commerçants comme l’indique une vendeuse d’haricot.
‹‹ Nous ne vendons presque pas. Car l’argent ne circule pas. Imaginez-vous avez 7 enfants pour acheter l’haricot, il vous faut 10.000fc pour faire le marché. Un gobelet d’haricot coûte 3500fc, vous achetez 2 gobelets à 7000fc, avec les 3.000fc qui vous restent, allez-vous acheter le fufu, semoule, épices, huile, braise pour préparer? C’est vraiment insuffisant car les produits sont actuellement vendus à la hausse ››, a déclaré cette commerçante sous anonymat.
Christivie Mbala une cliente rencontrée dans un marché, se dit sidérée de cette situation. « En tout cas, les prix des denrées alimentaires à prit de l’assenceur. Jetais venu pour faire la pro iwion mais avec cette flambée tous mon programme est perturbé. En plus 1 dollars américain ici à l’UPN est à 2250fc. Je pense que la dépréciation des francs congolais face aux dollars américains serait à la base de cette hausse ».
Le ministère de l’économie nationale est appelé à se prononcer pour des solutions dans un délai relativement court.
Tony Ance