À l’issue d’une assemblée générale tenue mercredi 15 février, à Kinshasa, le Réseau des professeurs des universités et instituts supérieurs du Congo (RAPUICO), a décidé d’amorcer une grève générale et illimitée ce jeudi 16 février 2023, pour l’année académique en cours, dans tous les établissements publics et sur toute l’étendue du pays. Ces grévistes exigent du gouvernement la mise en œuvre des accords de Bibwa qui souffrent de leur applicabilité sur terrain.
« Tenant compte des avis et considérations évaluatifs relatifs à la mise en œuvre des Accords de Bibwa/N’sele qui, après constat, échanges et délibération, restent gravement en souffrance contrairement aux clauses et échéances convenues: Le Réseau des Associations des Professeurs des Universités et Instituts Supérieurs du Congo décide de reprendre sa grève sèche, générale et illimitée dès ce jeudi 16 février 2023 pour l’année académique 2022-2023 », peut-on lire dans ce communiqué du RAPUICO.
A cet effet, ce dernier conditionne la reprise des activités par l’exécution effective et totale de tous les engagements pris à Bibwa/N’sele, tels que rappelés par le conseil des ministres tenu le vendredi 27 août 2022.
Pour rappele, au mois de juin de l’année dernière, ce réseau des associations des professeurs avait mis en garde le gouvernement au regard de sa lenteur dans l’exécution des engagements pris. Et aucun signal apaisant n’a été jusqu’ici émis par le gouvernement dans le sens de vouloir répondre aux desiderata de cette corporation.
D’où, le déclenchement d’une grève générale et illimité ce jeudi 16 février serait la conséquence de la mauvaise foi du gouvernement qui a choisi de jouer à la sourde oreille.
Tony Ance