back to top

Situation sécuritaire à l’Est : le sommet spécial sur la RDC ouvert ce vendredi à Addis-Abeba

C’est dans la salle Julius Nyerere au siège de l’Union Africaine que le sommet spécial de la Communauté de l’Afrique de l’Est ( CAE/EAC) élargi à l’Angola s’est ouvert ce vendredi 16 février.

Les présidents William Rutto ( Kenya ), Joâo Lourenço ( Angola), Paul Kagame ( Rwanda ), Evariste ndayishimiye ( Burundi), Suluhu Hassan ( Tanzanie), Felix Tshisekedi ( RDC) ont répondu présent à ce rendez-vous. Seuls les présidents Yoweri Museveni de l’Ouganda et Salva Kir du Soudan du Sud sont représentés au niveau ministériel.

À la séance publique d’ouverture, seulement deux Chefs d’État ont pris la parole, à savoir : Joâo Lourenço, médiateur désigné de l’UA et Evariste Ndayishimiye, le président en exercice de la CAE/EAC ayant présidé le dernier sommet extraordinaire de cette institution sous-régionale le 4 février dernier à Bujumbura.

Dans son allocution, le président angolais a déploré la détérioration de la situation sécuritaire sur terrain à la suite du refus des troupes terroristes du M23 appuyées par le Rwanda de se retirer des zones occupées comme l’exigeait le sommet de Luanda .

Pour lui, la discussion de ce vendredi devrait tourner autour « de la détermination des zones de cantonnement des troupes du M23, la préparation de ces zones de cantonnement et le financement de ces opérations. »

Evariste Ndayishimiye a pour sa part, tout en déplorant la reprise des combats et hostilités par le M23, ce qui a entraîné la légitimité réaction foudroyante des FARDC, a exhorté ses pairs à trouver une solution définitive à cette situation.

Le président en exercice de la CAE/EAC a reconnu « la crise de confiance d’une certaine opinion congolaise envers la force sous régionale.

Il explique la détérioration de la situation sur terrain par le non respect des engagements par le M23 et le manque d’un mécanisme de suivi et évaluation.

Selon lui, la réunion de ce jour doit « étudier un mécanisme efficace chargé du suivi et évaluation des décisions et résolutions, structure dont toutes les parties prenantes devraient faire partie « .

Cet ordre du jour n’a pas suscité de réactions des autres chefs d’État pendant la petite séance publique d’ouverture mais les chefs d’État ont poursuivi les vraies discussions à huis clos, dans un format 1+4 , c’est à dire un Chef de l’État et 4 accompagnateurs, renseignent les sources de la présidence.

Côté RDC, le Président Félix Tshisekedi est accompagné du VPM Christophe Lutundula, de la dircaba Nicole Bwatshia, du Haut Représentant Chargé du suivi des processus de Luanda et Nairobi, Serge Tshibangu, et du Ministre de la communication et médias Patrick Muyaya.
Le communiqué final de ce sommet est donc très attendu pour fixer l’opinion.

Ben AKILI

Sur le même sujet

RDC : deux avions de transport pour moderniser la logistique militaire des FARDC

Les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) viennent de franchir une étape importante dans leur processus de modernisation logistique. Deux avions...

Contrôle parlementaire : Tobie Kayumbi met la REGIDESO face à ses responsabilités

Lors de la plénière tenue le samedi 14 juin à l’Assemblée nationale, le député Tobie Kayumbi Kongolo a interpellé le Directeur général de la...

Assemblée nationale : le gouvernement obtient l’habilitation pour gérer des dossiers sensibles en RDC

Dans une atmosphère studieuse mais tendue, les députés nationaux ont adopté le samedi 14 juin le projet de loi portant habilitation du gouvernement. Ce...

Situation sécuritaire en RDC : un triumvirat signé pour les provinces de l’Est pour mettre fin à l’insécurité

Un pas décisif vient d’être franchi dans la lutte contre l’insécurité à l’Est de la République démocratique du Congo. Les gouverneurs du Nord-Kivu, du...

Nord-Kivu : trois morts et deux blessés en 24 heures lors d’une recrudescence de violences armées à Goma et Nyiragongo

Une nouvelle flambée de violence a secoué la province du Nord-Kivu dans la nuit du 13 au 14 juin 2025, faisant au moins trois...

Nord-Kivu : l’OVG tire la sonnette d’alarme sur un manque critique de moyens pour surveiller l’activité volcanique à Goma

L’Observatoire Volcanologique de Goma (OVG) traverse une phase très critique ce dernier temps. Pendant que la région de Goma est l’une des plus exposées...

Articles récents