Depuis plus d’une semaine, les agents percepteurs des rebelles terroristes du M23 circulent de porte à porte dans plusieurs agglomération du territoire de Rutshuru et celà dans les zones sous contrôle de l’armée rwandaise sous le label du M23.
Chaque parcelle recensée est soumise à un payement de 1000fc. Après recensement, ces bourreaux dont leur agenda reste caché, remettent un jeton à chaque responsable de la parcelle.
Dans le même angle de tracasserie d’autres agents travaillant pour le compte du M23 circulent maison par maison pour chercher des infractions, c’est-à-dire, ils vérifiant l’état des toilettes, douches et poubelles, cela dans le but toujours de chercher l’argent pour continuer à imposer leur idéologie dans le chef de la paisible population.
Les revendeurs des unités payent eux par contre sont obligés de payer la taxe de 5$ le mois par cabine et les détenteurs des boutiques payent 108.000fc par mois.
À Kalengera sur le tronçon Goma-Rutshuru, une moto transportant un colis paye 5$. Ces derniers sont également présents aux douanes de Bunagana et Kitagoma où ils procèdent à la déclaration des marchandises.
Des actes qui laissent à désirer et la population de cette contrée du pays se demande à quand la fin de ces exactions pour qu’en fin qu’elle vive dans la quiétude.
‹‹ Les rebelles terroristes du M23 ont érigé plusieurs taxes dans les zones qu’ils contrôlent. Au jour d’aujourd’hui, les populations qui vivent dans des zones occupées par le M23 vivent le calvaire. La prison centrale de Kanyangambi est devenue un centre de formation militaire obligatoire. Bref, les droits de l’homme sont vraiment bafoués dans ce coin du pays. Nous demandons encore aux autorités nationales de s’impliquer afin de libérer la population sous l’emprise du M23 ››, a dit Aimé Mukanda notable du Nord-Kivu.
Dans le Bwito-Sud là on signale plusieurs actes de violations de droits humains voir même de traitement esclavagiste où les personnes sont arrêtées, torturées, tuées et plusieurs sont obligées à parcourir des kilomètres en transportant les munitions des rebelles de Kisangani à Kitshanga.
Surveillance.cd