L’Organisation Mondiale de la Santé célèbre chaque 9 mars la semaine mondiale des reins, ceci dans l’objectif d’attirer l’attention sur les insuffisances rénales aiguës; afin d’inciter la population à prendre soin de ses reins.
La campagne du 9 mars 2023 est concentrée sur les efforts à faire pour maintenir la bonne santé rénale pour tous afin de faire face à l’inattendu, en soutenant les plus vulnérables, en développant des campagnes d’information et de prévention des maladies rénales.
Les statistiques démontrent que, près de 850 millions personnes dans le monde souffrent d’une infection rénale et chaque année, en raison d’un diagnostic tardif, des millions de personnes décèdent prématurément d’insuffisance rénale chronique et des complications cardiovasculaires qui leur sont associées.
D’après les néphrologues, l’insuffisance rénale est une infection incurable ou encore une maladie chronique grave qui correspond à la perte de capacité des reins à réaliser correctement leur fonction, c’est-à-dire, à filtrer correctement le sang de l’organisme..
A en croire ces derniers, ‹‹ il est difficile de détecter une maladie des reins mais plusieurs symptômes peuvent indiquer un trouble rénal dont la fatigue, l’ amaigrissement, l’hypertension, la pâleur pour ne citer que ceux-là; car, sans la prise en charge ces symptômes évoluent et peuvent faire à ce que cette infection progresse silencieusement et insidieusement jusqu’à devenir fatale.›› D’où, l’importance de réaliser régulièrement des analyses de sang et d’urine afin de vérifier que ses reins fonctionnent normalement.
Depuis plusieurs années maintenant, les maladies rénales, peuvent être détectées et leur évolution ralentie, voire stoppée par des médicaments et des règles hygiéno-diététiques. Mais l’OMS prévoit une augmentation de la prévalence de la maladie rénale chronique de 17 % dans les 10 ans à venir suite au diagnostic tardive.
il sied de noter qu’à un stade très avancé, les médecins parlent d’insuffisance rénale terminale qui nécessite un traitement par dialyse et/ou une greffe de rein, et 50 % de ces cas sévères sont liés au diabète ou à l’hypertension artérielle.
Esther Mpinda