Les habitants de la commune de Kisenso victimes du problème d’eau potable, continuent de lancer le cri d’alarme aux autorités.
Une situation qui met en péril la population de ce coin de la capitale contraint de s’approvisionner par les eaux de forage, dont la qualité pour la plupart des fournisseurs de ces pompes reste douteuse et les expose à plusieurs maladies.
Pour Anicet Mifia coordonnateur de la Dynamique pour le développement de Kisenso (DDK), ce problème doit être la priorité pour le gouvernement congolais.
‹‹ La population mérite mieux et nous devons leur offrir ce qu’il y a de meilleur. L’eau de forage bien que ça soulage est loin d’être la solution qu’il faut car certains générateurs des ces pompes présentent des signes de la rouille ne pouvant pas les traiter minutieusement car nous avons fait déjà de constat ››, a réagit Maître Anicet Mifia pour la cause.
Et de poursuivre :
‹‹ Entant que ressortissant de la commune et grâce à notre Organisation, nous continuerons à mettre la pression pour obtenir le changement positif de la commune qui passe notamment par là. Nos élus dans l’hémicycle ne parlent pas assez de ce calvaire pour pousser le gouvernement à agir.››
La population souhaite voir la réparation du tuyau de la Regideso fournissant l’eau dans la commune
‹‹ Un bidon de 20 litres coûte 150fc chez certains fournisseurs et 25 litres 200fc chose qui n’est pas normale. Il y a des jours où quand ils ne vendent pas, nous souffrons énormément. Nous en avons assez de vivre à la merci des autorités qui nous ont abandonné depuis. Ce calvaire a duré plus d’une décennie sans que quelque chose de concret de la part de nos dirigeants soit fait. On nous a promis que le tuyau de la Regideso qui conduit l’eau de Matete à Kisenso allait être réparé, or ce n’est pas le cas. L’eau de forage nous pose parfois de problème de santé ››, se confient les habitants du Quartier Mission à Surveillance.cd.
Sur place, on observe la présence des organisations qui fournissent ces eaux de forage dont l’église catholique en pôle position et d’autres structures qui voient leur impact diminuer.
Chaupin Emmanuel LUTOBO