Après de moult réactions au pays par les différents acteurs confondus, les voix continuent de s’élever pour condamner l’agression odieuse dont a été victime, le président du CSAC, Christian Bosembe, dans la nuit de samedi à ce dimanche 02 Avril à Paris.
Dans un communiqué rendu public, ce dimanche 2 Avril, le bureau élargi du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la communication ( CSAC) réuni en urgence, condamne la barbarie dont a été victime son président de la part de ceux qui se disent combattants ou bataillons front populaire, et appelle les autorités françaises de sécuriser les Hauts responsables de la République en mission officielle sur son sol, et demande par conséquent, le refoulement des agresseurs de Christian Bosembe, qui d’ailleurs sont sans papiers ou en situation irrégulière sur le sol français.
« Le Conseil Supérieur de l’Audivisuel et de la Communication qui a déjà déposé plainte contre ce réseau violent, demande aux autorités françaises d’assurer plus de protection aux hauts responsables de la République qui séjournent en mission officielle dans ce territoire hospitalier, de rechercher activement, d’arrêter, de juger, et de sanctionner sévèrement, jusqu’au refoulement de ces professionnels du chaos qui ne sont pas à leur premier forfait. », peut-on lire dans ce communiqué du CSAC.
Et de poursuivre :
« C’est au prix de réparation holistique de l’opprobre subie que le CSAC évaluera la bonne foi des autorités française. »
L’Association des médias d’information en ligne de la République démocratique du Congo ( MILRDC), n’a pas aussi digéré l’agression, de celui qui a été chevalier du micro et de la plume, Christian Bosembe, d’autant plus qu’il a exercé en tant que journaliste pendant plusieurs années.
« MILRDC encourage les autorités congolaises, en collaboration avec la justice française, à se saisir de ce cas afin que les auteurs de cette agression cruelle soient identifiés et subissent de manière exemplaire la rigueur de la loi », a fait savoir ce communiqué du MILRDC signé par son président Israël Mutala.
Et de préciser :
« MILRDC lance un appel pressant aux activistes et leaders politiques proches de ces agresseurs à se désolidariser et à condamner publiquement cet acte. »
Signalons que le président de cette institution d’appui à la démocratie, Christian Bosembe Lokando, séjourne à Paris en France, depuis le mardi 28 mars dernier, en mission de service dans le cadre de renforcement de coopération avec l’organe de régulation française.
César OLOMBO