C’est officiel. La date du 6 avril désormais chômée et payée sur toute l’étendue de la République Démocratique du Congo. Elle consacre le combat de Simon Kimbangu et de la conscience Africaine. Il s’agit de la concrétisation de la promesse du Chef de l’État Félix Tshisekedi, lors de son passage à Nkamba en 2021. C’est un événement spirituel de grande envergure pour les kimbanguistes. Les autorités ecclésiastiques saluent ce geste du président.
Avec joie immense, les kimbanguistes ont célébré la journée du 6 avril décrétée chômée et payée par le Chef de l’État Félix Tshisekedi. Dès les premières heures de la journée, les fidèles de cette confession religieuse ont pris d’assaut les artères de la capitale. Habillés en vert blanc, les couleurs kimbanguistes, ils sont partis de leurs paroisses respectives pour converger vers le Centre d’Accueil Kimbanguiste où la fête a été totale. La joie est tellement grande qu’ils ne se sont même pas rendus compte de la fatigue suite à de longues distances parcourues.
‹‹ Aujourd’hui, nous sommes contents parce que le gouvernement a proclamé ce jour pour tous les travailleurs, une journée chômée et payée. C’est pourquoi nous sommes contents car la date du 06 avril était cachée, mais aujourd’hui elle est connue du monde entier, c’est pourquoi nous sommes contents ››, s’est confiée une fidèle kimbanguiste.
Il y a plus d’un siècle depuis que Simon Kimbangu a commencé son ministère. Instaurer la journée du 6 avril comme journée chômée et payée c’est reconnaître son combat. Le mérite revient au Chef de l’État Félix Tshisekedi qui concrétise la promesse faite aux kimbanguistes à Nkamba, il y a de cela deux ans.
‹‹ C’est aujourd’hui, le jour où Papa Kimbangu avait commencé son ministère en 1921, aujourd’hui le 06 avril 2023, nous avons totalisé 102 ans. C’est pourquoi nous remercions le président de la république ››, a déclaré une fidèle kimbanguiste.
La joie c’est le maître mot de la journée du 6 avril. Au centre d’accueil kimbanguiste, point de chute de tous ces cortèges, la fête était totale. Il y avait chansons et danses, en signe de célébration du combat du père de cette église. A Nkamba, siège du Kimbanguisme c’était le summum à coup sûr.
Ben AKILI