les chutes wagenia connues anciennement sous le nom de Stanley Falls, est la septième et dernière cascade d’une série des sept cours d’eau que forment les chutes Boyoma. Elles s’étendent sur la rivière Lualaba entre la ville portuaire d’Ubundu et celle de Kisangani dans la partie Nord-Est du pays. Dans ces chutes qu’on trouve les pécheurs Wagenia réputés plus sur leur manière de pêcher qui est unique au monde.
Au bord des chutes Wagenia où se passe la pêcherie wagenia. Cette pêcherie consiste à élaborer des échafaudages en bois assemblés par des lianes au-dessus du fleuve. Les pécheurs parcourent avec une incroyable agilité pour poser et relever leurs nasses. Une manière ancestrale pour arriver à leur fin.
« Comme tu vois ces nasses, c’est ce que nous on fait et c’est pour nos ancêtres. Lorsqu’on l’attache, on jette dans l’eau et quand nous jetons ça dans l’eau là où c’est profond pour que les poissons entre là-dedans, on va attendre quand les poissons vont commencer à entrés et jusqu’à un moment qu’on va fermer notre nasses et le ramener en haut comme vous aviez vus », a fait savoir Henri Yapa.
Les pêcheurs Wagenia sont aussi connus pour être d’excellents dans la pêche Enya au fleuve Congo. Au moins la nasse dans le fleuve ne manque pas des poissons lorsqu’il est révélé.
« Comme tu as vu cette nasse là ça ne manque jamais des poissons. Chaque jour on arrive toujours à avoir des poissons car on enlève ça à 6 heures, 13 heures et 17 heures on monte ça et on enlève encore d’autres poissons », a dit Henri Yapa.
La pêche Enya chez les peuples wagenia est la seule richesse ancestrale pour eux. Il le commence depuis le bas âge et pour eux y a pas d’autres métiers que pêcher pour vivre.
« C’est mon travail, à part ça j’ai ne rien à faire comme travail que mon métier de pêcherie. Et si je le fait pas j’ai n’aurai pas le moyen de vivre », a-t-il ajouté.
Les chutes wagenia bien qu’un endroit pour la pêche mais aussi un site touristique pour ceux qui viennent d’ailleurs. La chute wagenia un site tombée dans les oubliettes depuis des décennies. On ne la voit plus comme une richesse et une potentialité pour la province de la Tshopo.
Faria Nkosi