Le prix étant le thermomètre de l’économie d’un pays la température de celui-ci ne cesse de s’accentuer dans différents marchés de Kinshasa, capitale de la RDC.
Il est constaté que différents prix ont pris de l’ascenseur depuis plusieurs mois déjà. C’est le cas du marché de Gambela, situé à cheval de la commune de Kasa-vubu et Ngiri-ngiri où nos reporters ont été des témoins oculaires.
Tenez! Un carton de savon »le coq » qui se vendait à 18.000fc coûte aujourd’hui 23.000fc et la pièce est passée de 500fc à 700fc.
Un seau d’huile « Régina » équivalent de 15litre qui coûtait 57.000fc coûte à ce jour 72.000fc. Un bidon de 5litre »Régina » qui se vendait à 17.000fc se vend aujourd’hui à 23.000fc. Un bidon de 5litre « Simba » qui coûtait jadis 14.000fc coûte aujourd’hui 23.000fc.
Un sac de riz « macoma » qui se vendait à 45000fc, se vend actuellement à 55.000fc et par mesurette 1500fc; un sac de riz « lion », qui coûtait 48.000fc se vend aujourd’hui à 52.000fc, 55000fc et la mesurette est passée de 1300fc à 1500fc.
Un sac de semoule »Extra » qui se vendait à 40.000fc coûte à ce jour 44.000fc; un sac de semoule » Master » qui se vendait à 48.000fc est passé à 50.000fc. Un sac de sucre « Kwilungongo » qui coûtait 95.000fc se vend aujourd’hui à 115.800fc soit 52$ et le sachet est passé de 10.000fc à 13.000fc.
Une boîte de lait »Bom Dia’ 400g qui jadis coûtait 6000fc se vend aujourd’hui à 9000fc. La boîte de 1.8 kg qui coûtait 28.000fc se vend aujourd’hui à 40.000fc et celui de 2.25 kg qui coûtait 37.000fc coûte aujourd’hui 52.000fc; pour ne citer que ceux-là.
Plusieurs griefs sont à la base de cette augmentation, notamment la dépréciation de la monnaie locale où les vendeurs achètent en dollars et revendent en franc congolais, mais aussi la faible production à l’interne qui occasionne la multiplicité de prix fixé par les détenteurs des marchandises, à celà s’ajoute la fluctuation du taux de change qui met en feu le panier de celle-ci.
Par ailleurs, signalons que dans le marché de gambela chaque vendeur fait sa loi en ce qui concerne la fixation de prix et cela s’accentue par le manque de contrôle sur terrain des agents de l’état congolais, habilités à réguler le secteur économique.
Gemima BOLUMBU