Désormais, les kabilistes et les mobutistes transhumants signataires de la charte de l’Union Sacrée sont comme des agneaux dans un enclos où politiquement le berger peut les égorger n’importe quand, ce, l’un après l’autre suite aux passés sulfureux des uns et d’affairisme politique des autres.
Cette fois-ci, le berger de la République, Félix Tshisekedi, n’aura aucune raison de se justifier de ne pas avoir eu l’instinct et l’instant d’appliquer une approche politique pédagogique soit pour effacer cette race politique, où certains agissent en mercenaires politiques, soit pour renouveler celle-ci, car tous sont dans son enclos à présent.
En effet, l’actualité politique en RDC ainsi que les journaux parus la semaine dernière ont repris dans leurs colonnes intensément, la signature de la charte de l’Union sacrée à Kinshasa par les anciens kabilistes, mobutistes à l’instar de l’arche de Noé qui accueille toutes espèces sauvages politiques.
S’ils ont survécu avec le Président Kabila qui les a responsabilisé et engraissé par présomption et l’ont quand même fuit par la suite, l’actuel Berger de la République, Félix Tshisekedi, les a tous dans son enclos pour les égorger politiquement, l’un après l’autre, ne dit-on pas que le pays est malade à cause de sa classe politique ?
Soit l’idée de les égorger politiquement viendrait du berger détenteur de l’enclos, Félix Tshisekedi, soit de son alter égo, président honoraire Joseph Kabila afin de doter la République d’une nouvelle classe politique. S’ils ont eu le temps d’induire en erreur le premier, le second possède à ce stade une jurisprudence pour s’en tirer.
D’aucuns estiment que le problème de la RDC c’est notamment sa classe politique médiocre, cependant celle-ci est visible et réperable se trouve instamment dans l’enclos de l’Union sacrée où Ils ont signé la charte qui s’y rapporte.
Comment devons-nous arrêter l’hémorragie de cette classe politique malheureuse et affairiste? Une classe politique qui a su traverser les époques ? De Lumumba à Mobutu en passant par les Kabila 1 et 2, aujourd’hui tshisekedistes pour arriver finalement à la signature de la charte de l’Union sacrée dont certains drainent un passer lourdement négatif. Disent-ils à l’unanimité qu’ils sont venus soutenir la vision de l’actuel Berger de la République. Faux. Dans l’affirmative, qu’on cesse de les responsabiliser on verra s’ils demeureront aussi longtemps possible. Ils iront ailleurs à la recherche de pâturage.
De la crise de confiance entre les sociétaires de l’Union sacrée et le peuple congolais
Au lendemain de la signature de la dite charte, est née d’un coup une crise de confiance entre le peuple congolais et les sociétaires de l’Union sacrée.
Comme si c’était hier, le peuple congolais conserve encore les traces des morsures des uns, du vol et du détournement des deniers publics des autres, Justifiant ainsi la crise de confiance qui regnerait entre les deux parties.
Ils vont très bientôt envouter le Berger de l’Union sacrée
À l’instar des griots qui entonnent une chanson en présence du Berger, celui-ci commencera par bouger les pieds, la hanche ainsi que le corps entier au rythme des transhumants kabilistes et mobutistes signataires de la charte de l’Union sacrée. Ces anciens kabilistes et mobutistes transhumants, tous, développent un art très avancé de la flatterie et de l’enchantement, à travers des cadeaux octroyés au berger pour aboutir inéluctablement à un transfert de nuisance de haute altitude.
Ils finiront par prendre le berger en otage au cas où il ne les égorgeait pas politiquement avant, à travers un plan clairement affiché. À la fin, ils exigeront leur part au berger d’une manière incongrue. Ils est temps de les égorger politiquement l’un après l’autre.
L’urgence de créer une nouvelle classe politique dans l’opposition et dans la majorité
Est-ce que c’est une fatalité ? Ou un destin scellé au départ ? Au point de ne pas avoir une nouvelle classe politique en RDC dans la majorité tout comme dans l’opposition ?
Je pense que non. C’est une question de vision et de volonté politique. Pour y parvenir, il ya trois mécanismes à savoir :
- La nomination
- Le pouvoir discrétionnaire du berger
- Les élections.
Conclusion
Pour le moment, ils sont tous dans un enclos qui se trouve être l’Union sacrée, comment seront-ils traités par le nouveau berger ? Existeront-ils encore par leurs mauvaises pratiques tant décriées par la nation ? Hier opposants aujourd’hui au pouvoir.
La seule recommandations c’est de les égorger tous politiquement l’un après l’autre.
Comment y parvenir ? Par quelle méthodologie ?
À suivre dans la prochaine tribune.
Aristote Ngarime, chercheur en sciences politiques et relations internationales