L’atelier sur le photojournalisme s’est clôturé ce samedi 22 avril 2023 sur une bonne note selon les organisateurs. Durant deux jours, les photographes ont réfléchis et partagé sur les défis et les enjeux qui se profilent dans leur domaine. «Il faut avoir du courage pour faire la photographie», c’est le maitre-mot des photographes qui se sont réunis à l’académie des beaux-arts de Kinshasa pour partager les expériences professionnelles sur le métier des photographes. Cette grande activité a été organisée par le département de la photographie de l’Académie des beaux-arts en collaboration avec l’Agence Congolaise de Presse.
Durant deux jours, des amateurs de la photographie ont répondu présent à cette grande rencontre axée sur le photojournalisme. Plusieurs expériences ont enrichi les échanges qui permettront aux participants d’améliorer la qualité de leurs productions en photos et surtout d’affronter avec courage les défis du métier qu’ils ont choisis.
Comme tout autre métier, le photojournalisme a une histoire qui a évolué dans le temps et qui continue son bonhomme de chemin. Justin Makangara a partagé avec ses paires sur l’historique du photojournalisme. Celui-ci a souligné que ce métier tire son origine depuis le portrait d’Abraham Lincoln, président des USA, réalisé en 1865 par Matthew Brady. Une illustration pour expliquer aux participants, la différence qui existe entre le photojournalisme et photo documentaire.
« Le photojournalisme consiste à informer au travers des images, donc une information visuelle comme déjà le mot l’indique. Par contre, la photographie documentaire consiste à envoyer un photographe à créer des histoires, à faire une narration photographique qui permet d’enquêter, de questionner, d’engager de débats avec la photographie sur différentes thématiques qui touchent notre communauté », a déclaré Justin Makangara, photojournaliste et panéliste.
Pour Heyce Vedoso photographe professionnel, la photographie demeure un art, chaque photographe doit marquer ses empreintes dans sa prise des photos.
« C’est une chose d’être photoreporter, mais le point sur lequel, j’ai voulu insister lors de mon intervention, c’est le fait qu’un photographe est avant tout un artiste et que je fais toujours de mieux, qu’il y ait ma touche d’artiste même sur les photoreportages, et c’est essentiellement sur ça que je me suis basé pour échanger avec les participants », a dit Heyce Vedoso.
Pour cette première édition, les organisateurs sont satisfaits de la réussite de leur activité et de la participation active des photographes. Ils se projettent pour une autre édition dans les jours avenirs, la deuxième qui va essentiellement être axée sur la photographie publicitaire, la photographie artistique et conceptuelle.
Nahomie KAPINGA