Après 10 jours d’activités sans faille aux 9èmes Jeux de la Francophonie qui ont fermé leurs portes à Kinshasa, capitale de la RD-Congo le 06 Août dernier. L’heure est maintenant à l’évaluation. Plus d’une centaine d’ouvriers recrutés pour travailler dans l’organisation de ces Jeux commencent déjà à réclamer leurs primes, rapportent nos sources. Ces derniers expriment leur ras-le-bol pour n’avoir reçu que la somme d’USD 20 comme argent de transport et exigent le paiement d’USD 80 restant en raison d’USD 10 par jour durant les 10 jours d’activités.
C’est le cas notamment de services de protocole, technique et la commission du transport, qui n’ont perçu que deux jours de frais de transport sur les 10 couverts, ajoutent nos sources.
« Qu’ils nous paient notre argent selon le contrat de 10 jours comme convenu avec eux. Nous avons travaillé comme des malades. Beaucoup ont éprouvé d’énormes difficultés pour répondre présents dans les différents sites puisqu’ils habitent loin. C’est avec regret que je vous annonce que nous n’avons reçu que 20 dollars de transport pour avoir travaillé pendant 10 jours sans arrêt. Cela veut dire quoi? Un sabotage ou une mauvaise foi tout simplement ?», a laissé entendre d’un ton fort un des travailleurs qui a requis l’anonymat.
A en croire certaines sources, d’autres travailleurs n’ont même pas encore touché leur argent. Et les frais de transport n’ont pas été versés. Peut-on parler d’un désordre ou d’une main noire? Car nombreux qui ont pourtant travaillé, ne retrouvent pas leurs noms dans la base des données.
« Premièrement, pour que tu sois appelé à recevoir le transport, ton nom doit figurer dans la base des données. Et à notre grande surprise, nos noms n’y sont pas. Alors que, pendant les 10 jours de travail, il y avait une liste de présence qui circulait à la fin. C’est étonnant de constater un tel désordre. Pourtant, nous avons travaillé comme des malades », a lâché un autre travailleur à nos confrères d’AfricaNews.
Pour la réussite des 9èmes Jeux de la Francophonie qui se sont déroulés à Kinshasa, et dont la réussite a été saluée par plusieurs personnes malgré de petits bobos, il y a lieu de reconnaitre que ces travailleurs ont été d’une utilité extrême. Et ils exigent d’être rétablis dans leur droit.
Sandra Shako