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RDC : les prestataires de l’Exetat édition 2022-2023, menacent de boycotter la publication des résultats

Contrairement aux années précédentes, la publication des résultats de l’Examen d’Etat édition 2023 connait un grand retard. Malgré l’annonce du ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique fixant la date de la publication au 18 août prochain, le doute ne cesse de planer sur la concrétisation de ses promesses. Car, les prestataires de l’édition 2022- 2023, principalement ceux du département de la correction ne cessent de multiplier des sorties médiatiques pour réclamer le paiement de leurs primes.

Selon ces prestataires, le retard mis pour payer leurs primes de l’année dernière et de celle en cours risque de retarder encore la publication des résultats de l’Examen d’Etat 2023.

« Les inspecteurs sont fatigués d’écouter ces promesses non réalisées. Ces promesses ne font qu’accroître du jour au jour sans qu’on puisse être en mesure de les réaliser. Alors que la publication ne peut être possible que si le ministre met des conditions requises pour les inspecteurs en ce qui concerne notre prime. La prime de la fonction spéciale mais aussi la prime de ceux qui corrigent l’Examen d’Etat depuis l’année passée», a déploré un des prestataires.

Et d’ajouter :

« C’est anormal que l’on puisse arriver jusqu’à cette année sans que ceux qui ont corrigé les épreuves passées ne puissent être payés. C’est vraiment regrettable pour un Etat qui se dit de droit.»

D’après ces prestataires, ce communiqué du ministre de l’EPST sur l’annonce de la publication des résultats ne les convainc pas car, ce dernier a utilisé le conditionnel à la place de confirmer sur l’aspect financier.

« Nous avons entendu et suivi le communiqué que le ministre a publié récemment sur la publication des résultats de l’Examen d’Etat. Mais nous sommes au regret de constater que dans ce communiqué, il parle au conditionnel. Et alors ce conditionnel est un doute qui plane dans le chef du ministre », a-t-il conclu.

Entre-temps il faut le rappeler, les aspirants aux études universitaires continuent toujours à attendre avec impatience la date de la publication des résultats.

Sandra Shako

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