Elles sont nombreuses, les ecoles Étatiques de la sous-division de Nyiragongo et Karisimbi, au Nord de la ville de Goma qui n’ont toujours pas ouvert leurs portes.
Les écoliers et élèves de ces écoles sont obligés de reprendre le chemin de domiciles après trois jours successifs sans aucun enseignant pour les encadrer.
Les parents dont les enfants étudient dans ces écoles s’indignent de cette situation.
C’est en l’occurrence, l’école primaire de Munigi, dans le groupement portant le meme nom, en territoire de Nyiragongo où les enfants sont abandonnés sans encadrement.
Un acteur de la societe civile dans ce territoire fustige la non prise en charge des enseignants par le gouvernement, selon les accords signés entre ces deux camps.
Contacté par notre permanant à Goma, Bosenibamwe Muzungu s’indigne que cette situation victimise plusieurs enfants.
« Depuis la rentrée scolaire du 4 septembre 2023, certaines écoles ne sont pas opérationnelles. Motif, le personnel enseignant ne sont pas pris en charge comme convenu dans les accords entre le gouvernement et les syndicats des enseignants. Voila maintenant, les enfants sont victimes… », a laissé entendre Bosenibamwe Muzungu.
Cet acteur de la société civile locale demande au gouvernement de répondre aux exigences des enseignants pour sauver l’éducation de ces enfants.
» Nous demandons au gouvernement de répondre favorablement aux doléances des enseignants pour que les écoliers et les élèves puissent accélérer les leçons données… », a-t-ilajouté.
Rappelons que depuis juillet 2023, les representants de differents syndicats des enseignants du Nord-Kivu sont en pourparlers avec le banc gouvernemental pour trouver des solutions dans les revandications des enseignants, entre autres la prise en charge des enseignants nouvelles unités, le paiement de relicats sur leurs paliers et l’amélioration de conditions de vie des enseignants congolais.
Meschac TSONGO, à Goma