Le vendredi 15 septembre 2023, est la date fixée pour le lancement officiel du film « La voix des oubliés » en ville de Beni, au Nord-Kivu.
À en croire Salva Ndulani, l’un des acteurs de ce documentaire qui s’est confié à Surveillance.cd, cette oeuvre est issue d’un travail assidu réalisé depuis deux ans retraçant les évènements malheureux qui ont marqués l’histoire dans la région de Beni.
« La voix des oubliés comme le nom l’annonce, c’est une collection des informations sensibles de la situation qui se passe à Beni-ville même au niveau de l’Ituri. C’est-à-dire il y a des activistes de Beni qui étaient à cette époque des élèves. Il y a deux ans qui sont partis à la mairie pour réclamer le rétablissement de la paix dans notre région. Après le sit-in, ils ont vu le président de la République, mais rien ne s’est passé. Cette histoire qui a marqué l’histoire dans notre région et surtout le militantisme dans notre pays, ne devrait pas passer inaperçue. Il faut que ça soit immortalisée. Après le sit-in il y a eu un habitant de Beni qui a pris toutes ces images qui a vu que c’était mieux de réaliser avec nous un documentaire qu’on appelle « la voix des oubliés« . Ce documentaire nous l’avons projeté de partout, on est parti dans plusieurs villes : Goma, Butembo, Kikwiti et Kinshasa. Question de montrer à la face du monde ce qui se passe à Beni », a-t-il expliqué.
Le jour du lancement du documentaire « la voix des oubliés », plusieurs activitées seront au rendez-vous. Selon cet acteur du film « nous prévoyons lancé ce documentaire officiellement. C’est pourquoi on a organisé la projection de ce documentaire dans deux villes: à Butembo au niveau de Clac et à Beni on va organisé une activité très attendue au niveau du stade de Basketball à partir de 17 heures. Il aura quelques prestations musicales des artistes de révolution. Qui seront avec nous » a-t-il conclu à Surveillance.cd.
Il sied de préciser que la participation à l’activité du lancement du documentaire « la vois des oubliés » est gratuite. D’où l’appel à toute la population Benicienne de se préparer pour ne pas manquer à ce moment de partage du « savoir ».
Elias Lwayivweka