Les chauffeurs de motos ont protesté ce mercredi 20 septembre, contre la multiplicité de jetons dont certains portent des mentions qui laissent ces derniers dans la confusion.
Très en colère, ces derniers sont descendus au Gouvernorat de province où ils ont massivement manifesté leur mécontentement à l’autorité provinciale et se sont plaints du fait que certains d’entre eux soient tracassés par les policiers qui accompagnent les services percepteurs sur terrain. Une situation qui a poussé l’autorité provinciale à décider de suspendre la perception de la taxe dite « jeton » pour trois jours.
D’après le représentant des conducteurs motos qui a pris la parole devant la Gouverneure intérimaire, un des chauffeurs a été victime mercredi de cette tracasserie et s’est vu blessé par les policiers. Il a expliqué que sur différentes artères, les agents perçoivent auprès des taximen motos des jetons dont les intitulés ne sont pas très bien définis au départ.
« Quand nous avions commencé avec l’achat de jeton, nous avions un jeton qu’on payait, dont l’entête n’était pas claire. Ensuite, on a sorti un autre jeton avec la mention DGRKOR et après c’est un autre jeton de stationnement. Ce n’est pas normal. Est-ce que c’est comme ça que les choses doivent se faire? On nous fait payer 13.000 FC, 15.000fc, on ne sait pas où va cet argent. Est-ce dans la caisse de l’État ? », dénonce ce porte-parole des taximen motos.
Par ailleurs, ils affirment qu’ils ne savent pas actuellement à quel service ils ont à faire sur terrain, alors que les frais sont souvent perçus par la Direction générale des recettes du Kasaï-Oriental (DGRKOR). En même temps, ils disent également que d’autres agents qui seraient issus du service urbain de transport et voies de communication sont vus sur diverses routes en percevant les frais de stationnement.
Confuse, la Gouverneure intérimaire a voulu tout tirer au clair. Julie Kalenga s’est décidée de surseoir la perception de toutes ces taxes. Elle a promis de trouver une solution adéquate.
L’autorité provinciale a promis qu’elle pourra tenir une réunion dans les tous prochains jours avec tous les services pour remettre de l’ordre dans ce secteur.
Marie Jeanne Molly MUPELA, à Mbujimayi