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Kisangani : la SNEL lance un message d’espoir sur la desserte en électricité

Ce message d’espoir destiné aux abonnés de la Société Nationale d’Électricité (SNEL) à Kisangani est contenu dans une lettre du 20 Septembre adressée à la Gouverneure de la Province de la Tshopo par le directeur de la division régionale Nord-Est de cette société.

L’objet de cette missive est, en effet, la remise en en exploitation du groupe électrogène numéro 3 consigné depuis le 11 Août 2022 à la suite d’une panne mécanique avant d’être remise en exploitation le 03 septembre 2023. Une étape suivie du couplage en parallèle avec le groupe numéro 2 effectué avec succès, en date du 19 septembre 2023, indique la lettre dont une copie est parvenue à Surveillance.cd.cd.

« À ce jour, l’apport de ce groupe vient de remonter l’offre de 6 MW à 12 MW. Il en découle un assouplissement partiel du régime de délestage, car la demande à la distribution est évaluée à 45 MW », peut-on lire dans la correspondance.

À en croire la SNEL, la priorité dans ce processus est d’assurer la desserte en énergie électrique à l’Hôpital général de Référence de Kisangani et la REGIDESO. La société envisage également la réhabilitation progressive du réseau de distribution mais n’exclut pas la probabilité des délestages en plein mois de septembre en cours.

« C’est dans cette optique, qu’un groupe électrogène de 250KVa/PERKINS, vient d’être installé par la SNEL à la commune de Lubunga pour desservir en priorité l’Hôpital général de Référence et l’usine de traitement d’eau de la REGIDESO. Les câbles sont attendus dans un bref délai pour desservir à nouveau la commune de Lubunga par l’énergie électrique fournie par la centrale Tshopo », précise ce document.

La ville de Kisangani reste confrontée à une obscurité sans nom. Des délestage réguliers dûs au disfonctionnement de la vétuste centrale hydroélectrique de la Tshopo impactent négativement les activités socioéconomiques. Pour répondre à leurs besoins en électricité, les habitants recourent aux petits groupes électrogènes. Un exercice aussi complexe pour cette ville enclavée suite au délabrement très avancé de la Route Nationale numéro 4, principale voie de ravitaillement en produits pétroliers.

Benjamin Sivanzire

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