La journée internationale de la paix a été célébrée ce jeudi 21 septembre 2023. À l’occasion la rédaction de Surveillance.cd a rencontré le Lieutenant Jules Ngongo Chikudi, porte-parole des opérations militaires et conseiller du gouverneur de l’Ituri en matière de communication.
Dans cet entretien, la bouche autorisée de l’armée dans cette partie du pays, s’est félicitée de l’avancée significative observée sur le plan sécuritaire depuis l’instauration de l’état de siège, malgré quelques défis qui restent à relever. Pour lui, l’autorité de l’État n’existait plus dans plusieurs coins de la province avant la mise en place de cette mesure exceptionnelle.
« Certainement avant même l’état de siège, nous devons le dire clairement, l’État n’existait pas dans certaines agglomérations, même dans les grandes agglomérations, Irumu par exemple vous le savez tout était calciné. Il y avait aucune âme qui y vivait, mais aujourd’hui nous ne célébrons pas totalement comme ça devait être célébrée. Si on vous dit aujourd’hui les gens qui fréquentaient la RN27, aujourd’hui ils ont une petite peur, c’est parce-que nous sommes dans les opérations. Depuis l’avenement de l’état de siège avec à la tête de la province, le gouverneur militaire, le commandant des opérations le lieutenant général Luboya N’kashama, nous avons fait et nous avons créé l’espoir au sein des communautés », a-t-il démontré.
Et de poursuivre :
« Nous les forces armées nous célébrerons la paix lorsqu’il n’aura plus les balles qui sifflent à Djugu, Irumu, Nyakunde, Makayanga, à Mambasa et cette paix doit aussi habitée dans les cœurs de la population. »
Pour le lieutenant Jules Ngongo, le retour de la paix dans l’ensemble de la province de l’Ituri est non seulement l’effort des forces armées de la République démocratique du Congo mais plutôt de toute la population en général.
« Nous faisons notre effort principal pour que la flamme patriotique puisse être vivable dans le milieu de nos compatriotes. La détermination pour que la paix revienn, ne reviendra pas seulement des forces armées, ni seulement avec les armes. Elle viendra par un pardon sincère, de l’appui de la population et le patriotisme au sein des forces armées », a conclu le Lt Jules Ngongo Chikudi.
Elias LWAYIVWEKA, à Bunia